Yahia prolonge à Bochum
Rafik Halliche revient à plusieurs reprises dans cet entretien sur les conditions climatiques rencontrées par l’Equipe nationale sur le terrain. A l’entendre parler, il n’y aurait pas d’autres raisons.
Parlez-nous de cette blessure qui vous a empêché de jouer ?
Je suis rétabli. D’ailleurs, j’ai pu participer à l’entraînement qui avait précédé le match contre la RCA. Si je n’ai pas joué, c’est parce que le coach a voulu me ménager. Je n’étais pas tout à fait prêt. L’entraîneur n’a pas voulu prendre de risque.
On avait pensé que vous aviez ressenti des douleurs quelques heures avant le match, d’où votre absence…
Comme je viens de vous le dire, j’étais bien, mais pas à 100% de mes moyens. Je crois que si j’avais pris part à la rencontre face à la République centrafricaine, j’aurais rechuté.
Dites-nous ce qui est arrivé à l’Equipe nationale dimanche 10 octobre ?
En toute sincérité, je n’arrive pas à expliquer cette défaite. Ce qui fait le plus mal, c’est la manière avec laquelle nous avons perdu. Oui, on peut évoquer le climat qui régnait ce jour-là, la grosse chaleur qu’il a faite et le taux d’humidité assez élevé, certes des conditions de jeu très difficiles, mais perdre de cette façon est incompréhensible, voire inadmissible.
Ne pensez-vous pas que l’équipe nationale est toujours sur ce nuage d’Oum Dourman qui l’a conduite à la Coupe du monde ?
Non, nous avons tourné la page du Mondial et de la phase des éliminatoires. Un professionnel ne doit pas vivre sur son passé. Il y a un phénomène qui nous colle à la peau, c’est le fait de continuer à réaliser des contre-performances malgré cette envie de nous battre.
Justement, avant le match en question, on avait remarqué le désir des joueurs de rentrer à la maison avec les trois points de la rencontre, mais on ne les pas reconnus tellement ils étaient hors du coup. Expliquez-nous ce qui s’est passé ?
Je sais qu’en retournant en Angleterre, beaucoup me tombera dessus sous prétexte que l’adversaire n’est pas de taille à nous poser des problèmes. Je n’étais pas sur le terrain, mais j’ai rencontré des difficultés à cause des mauvaises conditions climatiques. J’ai constaté que les joueurs arrivaient difficilement à respirer. De grâce, n’enfonçons pas cette équipe ! Elle n’est pas finie, elle saura vite rebondir.
Ne pensez-vous pas que la mission est quasi impossible ?
Impossible ? Je ne le crois pas. Il reste douze points à prendre, on n’a pas dit notre dernier mot. On n’a pas le droit à l’erreur. On va faire l’impossible pour rattraper notre retard.
Avant de clore cet entretien, comment ça se passe avec Fulham ?
Je ne suis pas pressé pour arriver à décrocher une place de titulaire. Je me contente de faire convenablement mon travail. Je sais que l’occasion se présentera à moi, et à ce moment-là, je dois la saisir. En ce qui concerne l’EN, je suis persuadé que nous serons en mesure de récupérer les points perdus.
Yahia prolonge à Bochum
Alors que Anthar Yahia envisageait de quitter le VfL Bochum au début de la saison, il est revenu à de meilleurs sentiments en décidant de continuer l’aventure avec le club allemand.
Plus même : il vient de prolonger son contrat jusqu’en 2014, moyennant une revalorisation de son salaire. Ainsi, il se trouve lié au club pour quatre ans encore, à moins d’être vendu entre-temps à un grand club.