Halliche : «Il mérite l’hommage de toute la nation»

Halliche : «Il mérite  l’hommage de toute la nation»

Confiné dans le silence depuis qu’il est en manque de temps de jeu à Fulham, Rafik Halliche a accepté de sortir de sa réserve pour s’exprimer au sujet de la retraite internationale annoncée par Anthar Yahia, son ancien coéquipier en sélection qui était, surtout, son copain de chambre lors des regroupements et les stages : «Anthar a une chose que personne ne pourra lui enlever : c’est un vrai patriote. Il ne faut pas oublier qu’il a rejoint la sélection nationale à un moment où le football algérien était au plus bas. Il a beaucoup donné à la sélection nationale et à l’Algérie. Qu’il en soit vivement remercié ! Déjà, je vais l’appeler pour le remercier, à titre personnel, pour ce qu’il a donné au pays. Il mérite l’hommage de toute la nation.»

«Je m’attendais à ce qu’il tire sa révérence après la CAN»



Cette décision n’a pas manqué de surprendre Halliche, même s’il s’y attendait un peu : «Il m’a fait part récemment de son désir de prendre sa retraite internationale par la grande porte, mais je ne pensais pas que ça allait se faire aussi rapidement. Je m’attendais, par exemple à ce qu’il tire sa révérence après une participation à la prochaine CAN et, pourquoi pas, après le challenge de la qualification pour la Coupe du monde. Il est encore jeune et je suis convaincu qu’il peut encore donner aux Verts. Vraiment, je suis choqué d’apprendre cette nouvelle.»

«Tellement il voulait jouer, il avait transformé notre chambre en infirmerie !»

Non seulement Yahia et Halliche jouaient dans le même compartiment (défense centrale) et étaient, donc, très proches dans le jeu, mais ils partageaient aussi la même chambre lors des stages, ce qui fait qu’il y avait même une proximité entre les deux hommes sur le plan humain : «En tant que personne, c’était quelqu’un de formidable. Je me souviens encore de la période où il était blessé et où il faisait tout pour guérir afin de disputer la CAN. Avec tous les médicaments et vitamines qu’il prenait, il avait transformé notre chambre en infirmerie ! Vraiment, c’est un grand homme en plus d’être un grand défenseur.»