«On va donner le maximum pour rester toujours en lice. »
Comment expliquez-vous cette lourde défaite ?
C’est plus dû à la chaleur et à l’humidité. C’est vrai qu’il y avait des erreurs individuelles, mais, en gros, le climat qui a régné aujourd’hui nous a handicapés. Nous avons joué dans des conditions extrêmes. C’était infernal.
Avec du recul, ne pensez-vous pas que ça était une erreur d’aller se préparer en France ?
Non, je ne le pense pas. La question ne se pose même pas. Tu peux rester un an ici si tu veux, tu ne t’habitueras jamais à la chaleur et à l’humidité. On suffoquait carrément. Il fallait être sur le terrain pour le comprendre.
Cette défaite ne remet-elle pas en question la qualification ?
Pas du tout ! Rien n’est encore joué dès lors qu’on en n’est qu’à la première journée. Il reste encore deux matches à jouer. On va donner le maximum pour rester toujours en lice.
Vous jouerez le Mali dans quatre jours, ça sera un sacré challenge ?
En effet. Le Mali est certainement euphorique après le match qu’il a livré hier. Contrairement à nous. Mais ça ne va pas se jouer sur ça. Il y a plusieurs facteurs qui font que le contexte sera tout autre. A commencer par le fait qu’on jouera à 17h. Là, la donne va changer.
Entretien réalisé par M. S.
