Le cas Belfodil rappelle indirectement celui de deux autres joueurs : Hocine Metref et Karim Matmour. Le premier a demandé à ne plus être convoqué, si le sélectionneur ne le faisait pas jouer, alors que le second avait demandé un break, afin de pouvoir prendre des vacances et bien préparer la nouvelle saison avec son club. Pour Halilhodzic, les cas sont différents. «Le cas de Belfodil n’est pas tout à fait similaire à celui de Hocine Metref ou Karim Matmour. Metref avait déclaré que s’il n’était pas titulaire, ce n’était pas la peine de l’appeler.
Il l’a dit au président et à tout le monde, sauf à moi, mais j’en ai tenu compte. Matmour, quant à lui, avait demandé à être exempté des matches qui devaient se jouer en été pour qu’il puisse prendre des vacances et effectuer la préparation avec son club. Si je n’ai pas accepté cela, ce n’est pas par rapport à moi, mais par rapport au groupe. Comment allait-on accepter revenir comme ça, après avoir passé des vacances complètes, alors que ses coéquipiers avaient trimé sous la chaleur durant l’été en disputant plusieurs matches ?»
«J’ai eu un précédent en Côte d’Ivoire, mais peut-être que Matmour et Metref reviendront un jour»
«J’ai eu un précédent quand j’étais sélectionneur de la Côte d’Ivoire : un joueur n’était pas venu et ses coéquipiers l’avaient vu ensuite sur des photos en train de bronzer. Des joueurs qui travaillent et triment, alors que d’autres sont sur les plages de Copacabana ou Saint-Barth (Saint-Barthélemy, dans les Antilles, ndlr), pour ne citer que les plus connues. J’ai tenu à préserver la cohésion du groupe. Cela dit, rien n’est définitif. Peut-être qu’ils seront rappelés un jour. Le problème est que les joueurs algériens ne reconnaissent jamais leurs torts.»