Halilhodzic s’est entretenu avec Bentaleb

Halilhodzic s’est entretenu avec Bentaleb
halilhodzic-sest-entretenu-avec-bentaleb.jpg

L’attraction de ce stage demeure incontestablement la venue nouvelle en sélection du jeune milieu de terrain de Tottenham, Nabil Bentaleb. Après un feuilleton qui a duré plusieurs semaines, le joueur avait fini par donner son OK pour rejoindre l’Algérie et tourner ainsi le dos à la sélection française des U19, qui le voulait.

Arrivé en début d’après-midi au centre technique national de Sidi Moussa, en compagnie de Guedioura, Nabil a été accueilli par le staff technique et les autres joueurs qui lui ont souhaité la bienvenue. Par la suite, le joueur a été invité à regagner sa chambre afin de se reposer et pouvoir ainsi être prêt pour la séance d’entraînement de 17h. Après la fin de cette séance, Bentaleb et ses coéquipiers se sont réunis avec Mohamed Raouraoua. Ensuite, en soirée, Halilhodzic est allé s’entretenir avec lui durant plusieurs minutes.

Le coach national lui a prodigué des conseils pour sa carrière

Selon les informations qu’on a pu avoir, Halilhodzic a surtout profité de cet échange avec le milieu des Spurs, pour déjà, le féliciter de son choix, mais aussi pour lui prodiguer quelques conseils pour sa carrière, lui qui découvre à peine le monde professionnel. Vahid et comme il l’a fait avec les joueurs, qui venaient pour la première fois en sélection, lui a tracé la ligne conductrice à suivre en sélection, et l’a mis devant ses responsabilités. Il lui a aussi expliqué qu’avec lui, il fallait travailler dur pour conquérir une place au sein de la sélection et qu’il n’avait pas à se reposer sur son statut à Tottenham pour espérer être un titulaire indiscutable.

Il l’a présenté avec Ferhat au groupe

Avant de s’entretenir avec Bentaleb, Halilhodzic avait procédé à la présentation du joueur en compagnie de l’autre nouveau venu, en l’occurrence Zinedine Ferhat, au reste du groupe. Le coach a félicité les deux joueurs pour leur excellent travail au sein de leurs clubs respectifs et les a appelés à poursuivre sur ce rythme afin d’être retenus pour le Mondial brésilien.

—————

Bentaleb et Ferhat n’ont pas échappé au bizutage !

Les deux nouveaux venus en sélection, en l’occurrence, Nabil Bentaleb et Zinedine Ferhat, n’ont pas échappé au traditionnel bizutage de bienvenue. En effet, les deux joueurs ont dû se mettre à la chansonnette pour épater leurs coéquipiers et marquer ainsi leur entrée dans le groupe. Une habitude qui devient une tradition chez les Verts, histoire de détendre l’atmosphère et mettre une bonne ambiance dans le groupe.

Nabil une personne timide, mais joyeuse

Le natif de Lille, Nabil Bentaleb, n’a pas eu de mal à s’adapter à son nouvel environnement et se mettre au diapason de ses nouveaux partenaires. Durant ses premières 48 heures à Sidi Moussa, le joueur a montré une certaine timidité dans son comportement, mais ne manquait pas de rire à tout bout de champ. Très joyeux, le joueur ne cachait pas son bonheur de rejoindre la sélection nationale. On imagine qu’il ne tardera pas à rejoindre le clan des Soudani et Slimani, les blagueurs attitrés de la sélection.

—————

Bougherra : «Ça sera un match tactique»

Le capitaine des Verts, Madjid Bougherra a parlé avant-hier lors de la conférence de presse sur ce match amical face à la Slovénie, qu’il estime très important, malgré son cachet amical. Boughy assure que lui et ses partenaires vont aborder cette partie sans pression, avec comme objectif : la victoire. «La Slovénie est une équipe respectable d’Europe. Pas une grosse cylindrée, mais juste ce qu’il faut pour bien nous tester. Je pense qu’on va avoir une rencontre très tactique. On jouera sans pression et on tâchera de tout donner pour gagner. Ça reste un match amical, mais il est important de le remporter, histoire de gagner encore en confiance et maintenir le moral au beau fixe.»

«Le groupe actuel a la maturité et l’expérience qu’il faut pour faire un bon Mondial»

Madjid Bougherra, et sauf blessure qui pourrait l’en empêcher, va disputer en juin prochain son deuxième Mondial d’affilée. Le sociétaire de Lakhouiya assure que les Verts auront leur mot à dire au Brésil. «J’aurai la chance de jouer ma 2e Coupe du monde en juin prochain. Contrairement à 2010, le groupe actuel accumule une certaine expérience, puisque pas mal de joueurs étaient présents en Afrique du Sud, mais aussi, on a eu droit à l’arrivée de certains nouveaux joueurs, qui ont du talent et la maturité pour gérer un tel tournoi planétaire. On verra ce qui se passera au Brésil, mais ce qui est sûr, c’est qu’on n’aura rien à perdre là-bas. On a déjà commencé la préparation et je trouve qu’on est parfaitement pris en charge pour être au top lors de ce Mondial.»

—————

Djebbour : «Notre équipe est devenue plus forte et plus solide pour ce genre de match»

Rafik Djebbour estime que même si ce Algérie-Slovénie n’a rien à voir avec celui livré en 2010 en Afrique, il reste un test sérieux pour les Verts qui entament la préparation du Mondial-2014.

Rafik, vous êtes là encore une fois, vos impressions ?

Je suis ravi, cela fait très longtemps qu’on ne s’est pas vus et, franchement, ça nous a manqué. Maintenant, je suis content d’être là et incha’Allah, on va bien se préparer pour faire un bon match mercredi face à la Slovénie.

A pareille période en 2010, vous avez joué la Serbie, pour commencer la préparation du Mondial, pensez-vous que ce sera un remake ?

Non, ça n’a rien à voir. Ce n’est pas le même contexte. Aujourd’hui, honnêtement, on a une équipe stable. Il y a aussi une homogénéité qui s’est créée. L’équipe est devenue plus forte et beaucoup plus solide, au point d’aborder les grands rendez-vous. La Slovénie a plus de soucis à se faire qu’en 2010.

5 buts marqués en Turquie et un en Angleterre, parlez-nous de ce changement de championnat que vous avez vécu en une saison ?

Je dois d’abord dire que c’était plutôt compliqué. Je suis parti en Turquie à la dernière minute, j’ai dû travailler beaucoup pour retrouver mon état de forme. Par la suite, j’ai quitté la Turquie pour rejoindre l’Angleterre pour un nouveau challenge qui est plus excitant. C’est un championnat qui est très physique et plus athlétique. Sincèrement, je suis fier d’être à Nottingham. Maintenant, à moi de saisir cette opportunité.

Pouvez-vous nous faire une petite comparaison entre les deux championnats ?

En Turquie, c’était mieux au niveau du jeu on va dire. A Nottingham, c’est plus compliqué pour un attaquant. Ça me rappelle mes matchs en équipe d’Algérie, il y a quelques années, où j’étais isolé en pointe, et dans des conditions comme ça, ce n’est pas évident de faire la différence.

Quelles seront vos ambitions personnelles pour ce match face à la Slovénie ?

Il est clair que si je suis là, c’est pour, bien sûr, profiter de cette occasion pour rattraper en temps de jeu. Je vais aussi essayer d’imposer mon style à l’équipe et pouvoir profiter de l’enthousiasme qui entoure le match amical.

Vous avez déjà joué face à la Slovénie, il y a quatre ans, vous connaissez bien cette équipe qui recèle des joueurs importants évoluant en Italie notamment…

C’est bien qu’ils aient des joueurs qui évoluent en Italie, tant mieux pour eux. Mais j’ai envie de dire que j’ai toujours voulu regarder l’Algérie que la Slovénie. Aujourd’hui, on a des arguments à faire valoir. On a de bons joueurs et même de futurs grands joueurs. Donc, on ne devrait pas regarder beaucoup nos adversaires. Il faut se concentrer sur nous-mêmes. Combler nos lacunes pour progresser et surtout savoir faire la différence comme on est en train de le faire depuis l’arrivée de Vahid.

Lors du dernier Mondial, l’Algérie n’a pu passer le premier tour, croyez-vous que ce groupe est capable de le faire cette fois-ci ?

En 2010, on était plus agressifs, on avait cette hargne et cette combativité qui faisaient de nous un groupe solide. Aujourd’hui, on préserve toujours cette fierté de porter le maillot avec plus de jeu et de complicité, sans oublier la malice. A mon avis, nous avons un groupe autrement différent du précédent, donc bien capable de créer cet exploit.