Comme annoncé par nos soins, le technicien Vahid Halilhozdic serait disponible pour travailler en Algérie. C’est lui qui l’a confirmé dans une interview accordée à notre confrère El-Khabar Erriadhi.
– Bonjour coach Vahid, je suis journaliste du quotidien algérien El-Khabar Erriadhi, comment allez-vous ?
– Même si je suis en bonne santé, je suis encore choqué par mon départ du Dynamo Zagreb qui était un peu inattendu.
– Un limogeage qui n’était pas prévu ?
– Je ne comprends pas ce qui s’est passé, compte tenu de notre parcours, puisque on a dominé le championnat de bout en bout. Sincèrement, je ne veux pas ouvrir ce dossier et, s’il vous plaît, ne me posez pas de questions sur mon départ du Dynamo de Zagreb.
– On a appris que le président de la FAF vous a contacté…
– Oui, je confirme cette information. Il m’a appelé deux jours après que j’ai quitté le Dynamo Zagreb.
– Quel était la teneur de cette discussion ?
– Je ne peux pas vous dire ce qu’on s’est dit entre nous, car c’est un peu confidentiel.
– Est-ce qu’il vous a proposé d’entraîner la sélection algérienne ?
– Il ne faut pas trop se précipiter, car on n’a pas abordé ce sujet, je suis toujours à Zagreb où je suis occupé par les formalités administratives relatives à la résiliation de mon contrat.
– D’après vos paroles, il y a une grande possibilité pour que vous travailliez en Algérie ?
– Bien sûr qu’il y a toujours une possibilité, car il ne faut pas oublier que ce n’est pas la première fois que je reçois un appel de la part du président de la FAF. Comme je vous l’ai dit, j’ai reçu par le passé une proposition de la FAF, mais comme j’étais à l’époque engagé avec le Dynamo Zagreb, je ne pouvais pas quitter le club.
– Mais cette fois-ci, le cas est différent. Vous êtes libre de choisir votre destination ?
– Oui, heureusement. Je suis libre dans mes choix. Je peux travailler là où je veux et quand je le veux. Seulement, il reste quelques détails administratifs à régler avec la direction du Dynamo Zagreb et après, je pourrai me libérer définitivement. Pour être franc avec vous, je veux prendre quelques jours de congé pour me reposer et faire le vide avant de reprendre du service, car, comme vous le savez, j’ai passé une longue période à Zagreb.
– On a entendu dire que vous avez un rendez-vous avec Raouraoua dans quelques semaines. Vous confirmez ?
– Je ne peux ni confirmer ni démentir cette information. J’ai l’intention de descendre en France ces jours-ci et si Raouraoua veut me voir pour discuter de tout ça, je ne dirais pas non.
– Peut-on comprendre par là que vous êtes prêt à travailler en Algérie ?
– (Il rit), Il ne faut pas précipiter les choses. Laissons les choses avancer doucement, et on verra bien ce que nous réservera l’avenir. Je vais vous demander de m’excuser parce qu’il faudrait bien que j’éteigne mon portable, vu que j’ai une réunion avec les responsables de Zagreb pour finaliser mon départ.
A. H.
