Et vlan ! Une date FIFA est passée, emportée par les eaux pluviales, au grand dam du sélectionneur, Vahid Halilhodzic. Pourtant, ces dates, surtout lorsqu’il s’agit de matchs amicaux, sont tellement recherchées et attendues, puisque très rares durant l’année. Ce sont les seules occasions pour les sélectionneurs de tester des joueurs ou de nouveaux plans de jeu.
La date du 14 novembre 2012 était la dernière «officielle» pour Halilhodzic afin de voir à l’œuvre les joueurs sur lesquels il a des doutes pour la CAN-2013 puisque, selon le programme de préparation dévoilé par le sélectionneur national, la prochaine rencontre amicale se jouera le 13 janvier 2013, à Pretoria, contre l’Afrique du Sud, soit quatre jours après le dernier délai (9 janvier) imposé pour l’envoi de la liste des 23 pour la Coupe d’Afrique des nations.
Rien ne peut remplacer la compétition pour juger l’état de forme d’un joueur
La bêtise et l’incompétence qui ont engendré l’impraticabilité du terrain du stade du 5-Juillet, mercredi passé, ont donc eu une conséquence fâcheuse : avec des joueurs blessés et d’autres ayant eu peu ou pas d’occasions de jouer et de montrer leur potentiel, Halilhodzic se voit dans l’obligation d’établir sa liste des 23 pratiquement à l’aveuglette. Il ne pourra compter que sur les entraînements et les petits matchs d’opposition pour jauger leur niveau et leur aptitude à tenir leur place dans des matchs relevés comme ceux de la CAN, alors que rien ne peut remplacer la compétition, même amicale, pour juger l’état de forme d’un joueur, a fortiori s’il est nouveau ou convalescent.
Seule solution : un autre match amical avant le 9 janvier
Reste une solution ultime : l’organisation d’un match amical avant le 9 janvier. C’est tout à fait faisable puisque le stage de la sélection nationale débutera le 2 janvier à Rustenburg. Il suffira juste de trouver un sparring-partner, que ce soit une équipe du championnat sud-africain ou même l’une des sélections participant à la CAN-2013 qui n’est pas dans le groupe de l’Algérie. En l’état actuel des choses, et suite au flop – dans tous les sens du terme – du match Algérie-Bosnie, cela paraît comme une nécessité absolue. Autrement, Halilhodzic sera réduit à faire confiance à son intuition… ou à la chance.
