Halilhodzic : «Ni le président ni quelqu’un d’autre ne peuvent m’imposer quoi que ce soit»

Halilhodzic : «Ni le président ni quelqu’un d’autre ne peuvent m’imposer quoi que ce soit»

Vahid Halilhodzic a animé, hier, une conférence de presse à la salle des conférences d’Estadio de Porto Alegre. Comme le stipulent les règlements de la FIFA, le sélectionneur était ainsi face à la presse, pour répondre aux questions des journalistes. Comme à ses habitudes, le coach n’avait pas manqué l’occasion de s’attaquer, encore une fois, à la presse, l’accusant de le déstabiliser, alors que mardi passé face aux Belges, c’est lui qui avait raté son coaching.

Outre la presse, Halilhodzic s’en est pris à son président Mohamed Raouraoua : «Vous savez, personne ne peut s’immiscer dans mon travail. Ni le président de la fédération ni personne d’autre. Parfois, il donne son avis mais le dernier mot me revient toujours. Il ne faut pas croire à ce qui dit, parfois on raconte n’importe quoi, ce sont des bêtises», a-t-il déclaré à un journaliste coréen.



«Je n’accepte pas qu’on s’immisce dans mon travail !»

Pour Vahid Halilhodzic, il n’est pas question qu’on s’immisce dans son travail, bien que la fédération, par le biais de son président, Mohamed Raouraoua, lui ait donné carte blanche. «C’est moi qui décide ici. Je suis un entraîneur qui a des principes, je n’ai jamais accepté et je n’accepterai jamais qu’on s’immisce dans mon travail. Je n’accepte pas ce genre de pratique.»

«Mon plus beau cadeau aux Algériens, c’est de leur offrir une victoire après 32 ans d’attente»

Le sélectionneur national promet un cadeau au peuple algérien, à l’occasion de la rencontre de cet après-midi face à la Corée du Sud. Pour Halilhodzic, il est important de gagner : «Il y aura des changements mais je ne parlerai pas de ça aujourd’hui. On a un match important à jouer. Cela fait 32 ans que l’Algérie court derrière une victoire. J’ai demandé à mes joueurs d’offrir au peuple une victoire. J’ai dit qu’on n’était jamais le favori du groupe. Ça a créé une certaine polémique, mais bon, on verra bien. Mon plus beau cadeau aux Algériens, c’est de leur offrir une victoire. J’ai dit aux joueurs qu’il faudra se donner, je les ai motivés et ils veulent gagner ce match. Je suis confiant. Aujourd’hui, je me suis beaucoup fait entendre à l’entraînement pour demander aux joueurs de faire le maximum.»