Halilhodzic mise sur le volet physique

Halilhodzic mise sur le volet physique

«Le coach nous a dit de nous préparer à souffrir du travail lors de ce stage», a déclaré Faouzi Ghoulam à l’aéroport de Johannesburg, au moment où la délégation algérienne s’apprêtait à rejoindre son camp de base à Rustenburg. Autrement dit, Halilhodzic a fait savoir aux joueurs durant les deux jours qu’ils ont passés au Centre technique national de Sidi Moussa qu’il misera sur le travail physique durant ce stage pour bien préparer son équipe à ce tournoi, sachant surtout que l’Equipe nationale algérienne aura à disputer trois matches de très haut niveau face à des équipes réputées être coriaces, comme la Tunisie, le Togo et la Côte d’Ivoire. Halilhodzic est convaincu que pour passer le cap du premier tour, il faudra beaucoup d’énergie. De ce fait, il a programmé des séances d’entraînement spéciales pour le volet physique, afin que l’équipe soit bien rôdée.

Avec une bonne préparation physique, les Verts pourront tenir tête aux grands

Vahid Halilhodzic est persuadé que c’est le volet physique qui sera très important durant ce premier tour face à des adversaires comme la Côte d’Ivoire et le Togo, qui sont très athlétiques. Aussi, il pense que dans le cas où les Verts passent le cap du premier tour, ils pourront rencontrer des soucis sur le plan physique, et là, on peut faire un parallèle par rapport à ce qui s’est passé en 2010 durant la CAN en Angola. Après un match disputé jusqu’aux prolongations en quarts de finale face à la Côte d’Ivoire, les protégés de Saâdane avaient carrément flanché en demi-finale contre l’Egypte. Selon nos informations, Vahid Halilhodzic a prévu d’augmenter la charge de travail dans les tout prochains jours. D’ailleurs, il faut s’attendre à un visage plus séduisant des Verts au cours de la prochaine rencontre amicale prévue samedi prochain face à la sélection sud-africaine.

Le sélectionneur ne veut pas refaire la même erreur qu’en Côte d’Ivoire

Vahid Halilhodzic semble avoir toujours en mémoire le fameux match face à l’Algérie en quarts de finale de CAN-2010, en Angola. Ce jour-là, tout le monde s’accordait à dire que la sélection algérienne était plus forte physiquement par rapport aux Ivoiriens. Du coup, Halilhodzic semble avoir retenu la leçon en décidant d’organiser un stage d’une vingtaine de jours et tracer un programme de préparation spécial.

La séance d’hier matin, 100% physique

Ce qui démontre que Vahid Halilhodzic mise beaucoup sur le volet physique, c’est la première séance d’entraînement, après celle de vendredi consacrée au décrassage, qui a vu Halilhodzic programmer un travail chargé, hier dans la matinée à 9h30. C’était une séance 100% physique. Les joueurs ont été soumis à des courses surveillées par Cyril Moine, des exercices physiques et des étirements. D’ailleurs, tous les joueurs portaient des montres spéciales au poignet, offertes par le préparateur physique de l’EN pour tirer tous les renseignements nécessaires sur l’état de forme actuel des joueurs.

Direction la salle de musculation, avant la fin de la séance

Avant que la séance d’hier ne prenne fin, Vahid Halilhodzic a ordonné aux joueurs d’aller rejoindre la salle de musculation située à l’intérieur du centre Bafokeng campus sport pour une légère séance sous la houlette de l’Italien Gianni Biscotti qui s’occupe, lui aussi, de la préparation physique. Après un léger travail, ils ont pris leur douche.

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Halilhodzic met en garde : «Pas d’étrangers au centre !»

Le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, met toujours en garde les agents de sécurité contre la présence de personnes étrangères à l’intérieur du centre. Le technicien bosnien veut, en effet, garder ses joueurs concentrés sur leur travail. D’ailleurs, les journalistes algériens présents à Rustenburg n’ont pu accéder au centre pour couvrir une séance d’entraînement. La dernière sortie d’Halilhodzic date de vendredi soir lorsqu’il avait mis en garde les agents de sécurité : «Je ne veux pas d’étrangers au centre, attention !»

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Guedioura : «El hamdoullah, j’ai enchaîné les matchs sans être blessé»

L’Afrique du Sud, Adlène Guedioura connaît bien. Il a été de l’aventure du Mondial-2010 dans ce pays et c’est avec un plaisir non dissimulé qu’il y retourne pour, cette fois, une autre compétition : la Coupe d’Afrique des nations. En plus de faire figure d’ancien, il est le vice-capitaine d’équipe de la sélection nationale. Il a répondu à quelques-unes de nos questions, avant le départ de la délégation pour Rustenburg.

Vous êtes, de tous vos coéquipiers sélectionnés pour le stage d’Afrique du Sud, le dernier à avoir joué en club et c’était pas plus tard que mardi dernier. Vous sentez-vous frais ou bien émoussé physiquement ?

Pas du tout émoussé. Au contraire, je pense être à un niveau physique proche du 100 % parce que j’ai enchaîné les matches et ça fait du bien de le faire. Le préparateur physique, Cyril (Moine, ndlr), et le coach savent ce qu’ils font. Par exemple aujourd’hui (entretien réalisé jeudi à Sidi-Moussa, ndlr), je vais plus «calmer» par rapport aux autres parce que j’ai joué. Donc, inch’Allah je serai frais pour la Coupe d’Afrique des nations.

Durant les matches que vous avez disputés ces dernières semaines, n’aviez-vous pas eu, dans un coin de votre tête, la crainte de vous blesser à force d’enchaîner les matches, ce qui aurait été fâcheux à quelques jours de la CAN ?

Les gens étaient inquiets pour ça. Je sais que c’est justement quand on pense à ne pas se blesser qu’on se blesse. J’ai essayé d’éviter le plus possible de contracter une blessure en me concentrant uniquement sur mon jeu et à faire de bons matchs. El hamdoullah, je suis frais et physiquement sans aucun pépin.

Vous avez fait plusieurs stages en sélection ces derniers mois et avez joué plusieurs matchs, avez-vous senti, en débutant ce stage, une plus grande concentration chez vos coéquipiers, voire même une certaine pression vu qu’il s’agit du stage précompétitif pour la CAN-2013 ?

Non, pas forcément car, à mon avis, nous sommes encore assez loin de la compétition. Nous sommes conscients qu’il s’agit d’une compétition internationale qui se révèlera un bon test pour jauger la sélection nationale, surtout dans le groupe où nous sommes. Ça nous fera plaisir de nous mesurer à nos adversaires et de réaliser quelque chose en Afrique du Sud.

Vous avez été déjà en Afrique du Sud pour disputer la Coupe du monde et vous faites donc figure d’ancien. Est-ce que les nouveaux internationaux vous demandent des informations sur ce pays, sur le climat et sur la gestion d’une grande compétition de manière générale ?

On en parle entre nous, bien sûr. Il y a aussi des locaux qui ont déjà joué en Afrique du Sud. Nous sommes tous excités d’aller là-bas parce que c’est quand même un beau pays avec de beaux stades. Inch’Allah, nous y allons avec beaucoup d’enthousiasme.

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Des Algériens sont venus de Johannesburg sans rentrer au Bafokeng

Profitant du week-end en Afrique du Sud, des Algériens résidant à Johannesburg se sont rendus, hier, dans la matinée à Rustenburg pour rendre visite à la sélection nationale au Bafokeng campus sport. Seulement, ils ont parcouru plus de 150 kilomètres pour rien, car ils n’ont pu accéder. Les agents de sécurité avaient reçu des instructions fermes dans ce sens. Ils sont repartis déçus.