Appelé en dernière minute pour pallier le forfait de Rabie Meftah, le latéral droit de l’Entente qu’on a réussi à avoir hier au téléphone semblait très heureux d’être en équipe nationale et de travailler sous les ordres de Vahid Halilhodzic
Le sélectionneur ne l’a jamais vu jouer auparavant. C’est sur les conseils de Kaoua Abdenour qu’il l’a convoqué pour ce stage. Halilhodzic n’a pas regretté d’avoir fait confiance à son ami et entraîneur des gardiens de but, puisqu’il a découvert un joueur pétri de qualités et capable, avec le travail et l’application, devenir le latéral droit de l’équipe nationale avec excellence. Halilhodzic a été impressionné par la technicité de l’ex-joueur du Mouloudia d’Alger et son endurance. Ce qu’il lui reproche, c’est son manque d’engagement et de force lors des duels en défense.
Vahid à Hachoud : «Faut pas que t’oublies que t’es avant tout un défenseur»
Comme annoncé par ns soins, le sélectionneur national s’entretient avec les joueurs individuellement. Hachoud que nous avons eu hier au téléphone nous dira : «Le coach m’a demandé d’améliorer mon rendement défensif. Il m’a aussi dit que j’avais des qualités en attaque mais que je suis avant tout un défenseur.» On ne sait pas si Vahid envisage la possibilité de titulariser Hachoud demain ou pas, mais ce qu’on sait par contre, c’est qu’il voit en lui une grande marge de progression et un talent qui peut être d’un grand apport à l’équipe nationale. D’ailleurs, Hachoud nous dira encore : «J’étais malheureux pour Meftah, mais heureux que le coach ait pensé à moi pour le remplacer. J’avoue aussi que je le suis plus maintenant que je suis ici. J’ai appris en ces quelques jours passés ici à Sidi Moussa avec Halilhodzic ce que je n’ai pas appris peut-être durant toute ma carrière.»
«Nous, les locaux, on se sent sur le même rang que les pros»
On peut dire qu’avec cet entraîneur, le débat joueurs émigrés et joueurs locaux n’existe plus. La convocation de Boudjenah en est la preuve. Pour en être sûr, on a posé la question à Hachoud, l’un des joueurs locaux présents dans le groupe, qui nous répondra : «Personnellement, je n’ai remarqué aucune différence entre les joueurs locaux et les joueurs pros. On est traités sur un pied d’égalité.
Le coach nous parle beaucoup. Que ce soit à moi, Djabou Metref ou Tedjar, il nous parle beaucoup et n’économise aucun effort pour corriger nos erreurs ou nous donner des consignes. On se sent vraiment bien avec lui.»
A. B.
