Après que Saphir Taïder, Nabil Ghilas et Abdelhafid Tasfaout ont répondu aux questions des journalistes, ils ont rejoint leurs chambres à bord d’un des quads mis à leur disposition par les responsables du camp de base. Ils ont déjeuné avec le groupe et fait une sieste réparatrice, surtout pour Ghilas qui est arrivé à la conférence avec la tête d’un gars qui n’a pas bien dormi ou qui avait trop dormi. Dans l’après-midi, le groupe devait effectuer une séance d’entraînement tactique comme le disait Tasfaout le matin même : «Le travail physique de remise à niveau est fini, à quelques jours du match face à la Belgique, on va beaucoup miser sur le travail tactique.» Ce que Tasfaout n’avait pas dit, c’est que la séance d’hier allait être consacrée exclusivement aux attaquants. Beaucoup de combinaisons, un Vahid qui orientait constamment ses joueurs et, surtout, qui leur parlait. Il leur parlait en groupe et en aparté. Et quand on dit attaquants, n’allez surtout pas penser à Ghilas, Slimani et Soudani. Même les joueurs à vocation offensive étaient concernés, à l’instar de Feghouli, Mahrez, Brahimi et les autres.
Le coach fidèle à ses principes
On croyait que pour une entrée en matière face à l’un des outsiders de ce Mondial, Vahid Halilhodzic jouerait d’abord pour ne pas perdre. Eh bien non ! Car si l’on se fie à la séance d’entraînement d’hier, Vahid serait en train de préparer une grosse surprise aux Diables rouges. Les Verts ne se contenteront sans doute pas de défendre, ils iront provoquer les Belges dans leur zone. C’est normal quand on possède autant d’atouts offensifs comme Feghouli, Brahimi, Soudani, Djabou et autres Slimani et Ghilas.
Il était très décontracté
Selon ceux qui ont assisté à la séance d’hier (elle a été fermée à la presse excepté les télévisions qui ont acheté les droits), Vahid Halilhodzic est très en forme. Arrivé sur le terrain une demi-heure avant les joueurs, en compagnie de tout son staff, il n’a eu de cesse de plaisanter avec ses assistants pour leur transmettre cette sérénité inhabituelle chez lui. Bon, on ne sait pas s’il faisait ça pour se donner du courage ou s’il est vraiment serein à quelques jours d’un match sinon capital, du moins déterminant pour la suite du parcours des Verts.