Parti il y a quelques jours à Mostar, en Bosnie-Herzégovine, pour se ressourcer, l’entraîneur national, Vahid Halilhodzic, essaye d’éviter un peu la pression engendrée par les commentaires des uns et des autres de plus en plus grandissants concernant ses choix par rapport à la liste des joueurs retenus pour le prochain match de l’EN, prévu le 26 mars contre le Bénin.
Halilhodzic a, toutefois, bien voulu répondre aux questions d’un journal bosniaque qui l’avait sollicité pour une interview. Vahid a notamment déclaré qu’il croyait en son travail et en les chances de qualifications de son équipe pour le prochain Mondial brésilien : «On est dans un groupe composé du Mali, le Rwanda et le Bénin. Seul le premier du groupe sera qualifié pour le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde. On va disputer des matchs difficiles et je pense qu’on va réussir dans notre mission.»
«La qualification au Mondial effacera notre déception de la CAN»
«On est tous déçus de notre dernière participation à la CAN, mais la vie ne s’arrête pas là. On a d’autres défis à relever et on a un objectif plus important à atteindre. L’Algérie veut disputer un deuxième Mondial de suite. On s’est fixé comme objectif la qualification à cette phase finale de la Coupe du monde qui aura lieu au Brésil. Si on réussit les éliminatoires du Mondial-2014, on retrouvera vite notre confiance.»
«Jusqu’à présent, j’estime avoir réussi avec l’Algérie»
«Lorsqu’on m’avait confié l’Equipe nationale algérienne, on m’avait demandé de qualifier l’Algérie à la Coupe d’Afrique, chose qu’on a réalisée. Maintenant, on doit être présents au prochain Mondial et on va tout faire pour y arriver. On jouera nos chances à fond, mais l’échec demeure possible, ainsi est le football.»
«Le travail en club me manque, mais… »
«Le travail en club me manque, mais à présent, ce n’est pas une préoccupation. Je ne pense pas à cela, parce que tout simplement je suis concentré à fond sur ma mission avec l’Equipe nationale algérienne. Je ne peux songer à d’autres missions, à l’heure actuelle.»
«Je ne pense pas à l’après-Algérie !»
«Depuis que j’exerce le métier d’entraîneur, je n’ai jamais calculé quoi que ce soit concernant ma carrière ou ma future destination. Avant de prendre en main le Dynamo Zagreb, on m’avait proposé cette équipe dix ans auparavant et après m’avoir sollicité, je me suis accordé deux mois de réflexion, avant de rendre ma réponse.»
