Avant ce dernier test amical face à la Roumanie disputé mercredi dernier à Genève, Mehdi Mostefa, et depuis l’arrivée d’Aïssa Mandi en sélection, avait été replacé en tant que milieu de terrain défensif. Un poste qui correspond assez bien à ce joueur au vu de ses qualités.
Néanmoins, face aux Roumains, l’Ajaccien s’est vu de nouveau aligner en tant que latéral droit, ce qui ne l’arrange pas outre mesure. Le choix d’Halilhodzic de compter sur Medjani en tant que sentinelle l’a donc poussé à remettre Mostefa à droite de la défense. Ce dernier se dirige tout droit à jouer à ce poste lors du Mondial (il sera en concurrence avec Mandi). En effet, lors de l’interview qu’il nous a accordée à l’issue de ce dernier match amical, le joueur nous a révélé que le coach le faisait jouer depuis plus de 15 jours à droite lors des matchs d’applications disputés au cours du long stage effectué par la sélection (Sidi Moussa et Genève). Cela sous-entend que le Bosnien ne comptera pas sur lui au milieu, lui qui ne dispose pas de solutions dans ce registre du terrain.
«Le coach me fait jouer à ce poste depuis 15 jours»
Tout d’abord, votre commentaire sur cette belle victoire acquise devant la Roumanie (ndlr, entretien réalisé mercredi après le match) ?
C’est un très bon test qu’on a joué aujourd’hui. Je dirais qu’en première période, on a été mis en difficulté et bousculés par notre adversaire. Il a eu la maîtrise du ballon et on a vu que dans les couloirs, les Roumains étaient très dangereux. Heureusement, en seconde mi-temps, nous avons rectifié le tir puisqu’on est rentrés des vestiaires très déterminés, et on a pu jouer en groupe. Il faut travailler avec cet état d’esprit pour progresser davantage et aller jouer cette Coupe du monde en conquérants.
Ce succès va ramener davantage de confiance dans le groupe avant le départ pour le Brésil, non ?
Exactement. C’est une victoire très importante pour nous, surtout qu’elle n’a pas été facile à obtenir. On a commis quelques erreurs ; mais, dans l’ensemble, on peut sortir très satisfaits de cette rencontre, même si je pense que nous aurions pu marquer plus si nous avions été plus réalistes face aux buts.
Justement, comment expliquez-vous toutes ces occasions ratées lors des deux matchs amicaux disputés ici en Suisse ?
Je préfère qu’on les rate lors de ces matchs amicaux et marquer plutôt au Brésil. Il est clair que, face à la Belgique, on n’aura pas beaucoup d’occasions, et donc, il faudra vraiment qu’on se montre efficaces. Après, n’oubliez pas que nous sortons d’un long stage et accusons tous un peu de fatigue.
La défense aussi n’a pas été très rassurante…
Oui, il y a des choses à régler sur ce registre-là. On a le temps d’ici notre premier match. On est encore en rodage.
Quel bilan tirez-vous de ces deux tests amicaux ?
La Roumanie, c’est un cran au dessus de l’Arménie, une équipe difficile à bouger, et le fait de l’avoir battue ainsi, c’est bon signe. Il faut qu’on se montre solidaires, comme on l’a été en seconde mi-temps, pour espérer faire quelque chose au Mondial.
Vous avez été aligné au poste de latéral droit lors de ce match. Comment avez-vous trouvé votre prestation ?
À vrai dire, cela faisait très longtemps que je n’avais pas joué à ce poste. J’ai essayé de retrouver mes repères, mais cela n’a pas été facile.
Arrière droit, ce n’est pas un poste que vous adorez, n’est-ce pas ?
Comme je le dis toujours, je reste à la disposition du coach. Là ou il me dira de jouer, je le ferai. Cela fait déjà 15 jours que le sélectionneur me fait jouer lors des entraînements à ce poste. J’essaye de m’adapter.
On comprend par-là que vous allez au Brésil comme latéral droit et non pas en tant que milieu de terrain ?
Pour l’instant, le coach me met au poste d’arrière droit ; après, je ne sais pas.
La concurrence avec Mandi sera rude à ce poste…
Aïssa est un très bon joueur, il est très prometteur. La concurrence est bonne et saine en sélection, et celui qui sera choisi par le coach donnera assurément tout pour la sélection.
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