Vahid Halilhodzic est un personnage à part, même dans son pays d’origine, la Bosnie-Herzégovine. Il en a donné un aperçu, une nouvelle fois, à l’occasion d’une interview accordée à la revue Slobodna Bosna où il a évoqué le pouvoir en Bosnie : «La Bosnie a obtenu son indépendance en 1992. Cependant, je ne pense pas que nous avons constitué un Etat à ce jour. C’est un simple lieu où tapissent des voleurs et des corrompus. Moi, je suis français et j’ai toujours la Légion d’Honneur sur moi. J’ai vécu dans différents coins de la France et des gens peuvent être déçus lorsque je dis que je suis français, mais je demande aux patriotes de venir me le dire en face.» Il a ajouté : «J’ai perdu 16 membres de ma famille en un seul carnage en Bosnie. Ce pays ne m’a donné que des malheurs, alors que je lui ai donné beaucoup de ma personne.» Il a quand même parlé un peu de foot en déclarant : «A la Coupe du monde, je supporterai uniquement l’Algérie, le pays dont je suis le sélectionneur» et que «le tirage au sort débouchera certainement sur un groupe difficile, mais je me prépare au pire tirage. Cela dit, nous irons au Brésil pour jouer notre carte à fond et y rester le plus longtemps possible».
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Cherche Sidi MousSão Paulo désespérément…
Mohamed Raouraoua et Vahid Halilhodzic ont une priorité : dénicher un camp de base au Brésil. Pas n’importe camp de base ! Il faut qu’il réponde à plusieurs critères : qu’il soit «discret» (comprendre par là isolé pour éviter la curiosité des médias), pas loin de la ville où l’Algérie disputera son premier match au Mondial, confortable et doté de terrains d’entraînement. Dur, dur de trouver la discrétion à Rio ou São Paulo où rien ne se cache et où tout est mis à nu (parfois trop !). L’idéal pour le patron de la FAF et le coach est de trouver un centre comme celui de Sidi Moussa au Brésil. Un Sidi MousSão Paulo, quoi !