Même s’il ne l’a pas dit clairement, il l’a laissé entendre : Vahid Halilhodzic n’était pas content de la façon dont des joueurs se comportaient au début du stage. Il a cru déceler l’existence de «clans», du moins des groupes disparates de joueurs, et non pas un groupe uni. On ne sait pas si ce constat est le fruit de sa propre observation ou s’il a été briefé dans ce sens, mais toujours est-il que ce «clanisme» supposé ne lui a pas plu et il l’a fait savoir aux concernés.
Les joueurs parlent d’affinités personnelles
De leur côté, les joueurs se sont défendus de fonctionner suivant un système clanique, soutenant que si des joueurs parlent à certains plus qu’à d’autres, c’est uniquement en raisons d’affinités d’ordre personnel nourries par des facteurs qui n’ont rien à voir avec le football. Ainsi, il y en a qui se sentent proches les uns des autres parce qu’ils ont le même âge, d’autres parce qu’ils partagent les mêmes centres d’intérêts, d’autres parce qu’ils jouent dans le même championnat, d’autres parce qu’ils sont arrivés en sélection à la même période… En somme, ont clamé les joueurs, il n’y a rien qui ferait penser à des «clans» destinés à constituer des lobbies ou des groupes d’influence sur le coach ou les responsables de la FAF.
Le coach exige un groupe uni, pas des groupuscules
Toujours est-il que Halilhodzic a pris le soin, durant les trois jours où les joueurs étaient à sa disposition, d’expliquer clairement à tout le monde que non seulement il ne se laissera pas impressionner par les «clans», supposés ou réels, mais qu’il tient à voir, à l’entraînement comme durant les repas, un seul groupe uni et indivisible, pas plusieurs groupuscules. Cela a commencé à se vérifier durant le f’tour où les joueurs se sont assis de manière aléatoire, loin du dispositif «conventionnel» des stages précédents. Dans l’esprit de Halilhodzic, il a réussi à faire éclater les «clans» qui existaient.
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Les joueurs interdits de déclaration sans autorisation
Parmi les nouvelles règles de conduite imposées aux joueurs de la sélection nationale par le nouveau sélectionneur, Vahid Halilhodzic, une a trait directement aux médias. Ainsi, les internationaux sont interdits de déclarations ou d’interviewes aux médias sans autorisation du coach. On ne sait pas si cette décision a été prise par Halilhodzic tout seul ou sur proposition de la FAF, mais elle est entrée en vigueur depuis mercredi passé.
La question du capitanat sera prochainement discutée
Selon des sources très crédibles à la FAF, la question du capitanat au niveau de la sélection nationale sera discutée prochainement par Vahid Halilhodzic avec ses collaborateurs et les responsables de la fédération. Une réflexion sera engagée sur l’opportunité ou pas de changer de capitaine et, si oui, sur le mode de désignation du nouveau porteur du brassard (élection parmi les joueurs ou désignation directe par le sélectionneur suivant des critères prédéfinis).
