Comprendre le jeu de l’adversaire est déjà la moitié de la solution pour le contrer. Vahid Halihodzic est amateur de ce principe, lui qui a décidé de multiplier les séances de visionnage vidéo. Même si c’est un exercice que n’aiment pas trop les joueurs, car fastidieux et souvent ennuyeux, le coach national insiste là-dessus. Pour preuve, il y a eu une séance même hier soir, veille du match, ce qui fait qu’au total, pas moins de quatre séances vidéo ont été imposées aux joueurs depuis le début du stage lundi passé, soit presque une séance chaque jour.
Il veut éviter les erreurs de «Ouaga 1»
C’est que le coach national a remarqué des points forts dans la sélection du Burkina Faso qu’il veut absolument juguler. Il insiste dessus jusqu’à lasser parfois certains joueurs, mais son obsession du détail le rend exigeant en la matière. Il tient surtout à ne plus revivre le cauchemar de «Ouaga 1», celui du match contre le Mali qui s’était déroulé dans le même stade l’année passée et qui s’était soldé par une défaite suite à deux erreurs de marquage. Cette fois, il veut sortir indemne de «Ouaga 2» afin d’être dans les meilleures conditions avant la manche retour, prévue le 19 novembre au stade Mustapha-Tchaker de Blida.