Selon nos informations, on croit savoir que le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, a rédigé dernièrement une lettre qu’il ensuite envoyée à la FIFA dans laquelle il a présenté ses excuses suite à son comportement jugé déplacé lors du dernier match disputé par l’EN face au Burkina Faso.
Vahid a expliqué dans cette lettre les raisons qui l’ont poussé à perdre le contrôle de ses nerfs, blâmant une nouvelle fois l’arbitrage qu’il a jugé désastreux. Le technicien bosnien s’est surtout engagé à ne plus refaire ce genre de comportements à l’avenir. Toujours selon nos informations, Halilhodzic s’était déjà embrouillé la veille du match avec le commissaire du match auquel il a reproché d’une manière assez virulente son retard lors de la traditionnelle réunion technique d’avant-match.
Raouraoua l’a sauvé d’une suspension certaine
Halilhodzic n’a dû son salut qu’à l’intervention de Mohamed Raouraoua, qui était déjà intervenu pour calmer son entraîneur, avant de dissuader l’arbitre zambien et le commissaire du match d’établir ce rapport complémentaire qui accablerait l’ancien coach du PSG. Pour autant, le très contesté referee zambien avait mentionné sur la feuille de match qu’il avait envoyée à la FIFA, au lendemain du match, le mauvais comportement d’Halilhodzic en fin de match, ajoutant la phrase suivante : «Le cas de l’entraîneur est à suivre…» Finalement, il n’y a pas eu de rapport par la suite contre le coach national et cela va lui éviter du coup une suspension qui aurait été certaine, notamment en prévision du match retour. La lettre d’excuses envoyée par Vahid a fait aussi que la FIFA a été plus indulgente dans cette affaire. Cependant, la FAF n’échappera pas à la sanction financière, notamment après la non-présentation du sélectionneur national et du capitaine des Verts, Madjid Bougherra, à la traditionnelle conférence de presse d’après-match, comme le stipulent les règlements de l’instance footballistique mondiale.