Hajj et Omra 2022 : l’Arabie Saoudite passe à l’action

Hajj et Omra 2022 : l’Arabie Saoudite passe à l’action

La pandémie de la COVID-19 perd du terrain, et les pays du monde entier commencent à lever les restrictions mises en place au cours des derniers mois.

Depuis le début de la propagation du virus, l’Arabie Saoudite a officiellement enregistré plus de 746.000 cas, dont plus de 9.005 décès.

Cependant, ce samedi 5 mars 2022, le royaume a relevé n’avoir comptabilisé que 363 cas de cas contaminés , alors que le pays avait traversé une augmentation du nombre d’infections en janvier avec le variant Omicron.

Au vu de cette amélioration de la situation sanitaire, l’Arabie Saoudite a pris la décision de lever certaines mesures de précaution.

En effet, d’après l’agence de presse saoudienne, le ministère saoudien de l’Intérieur a indiqué que la distanciation sociale ne sera plus exigée y compris dans les mosquées, mais que les Saoudiens devraient toujours porter le masque à l’intérieur.

De plus, les nouveaux arrivants ayant un schéma vaccinal complet ne sont plus dans l’obligation de présenter un test de dépistage COVID négatif pour accéder au territoire saoudien. La mise en quarantaine qui était jusque-là obligatoire a elle aussi été levée.

Cette nouvelle devrait faciliter les choses pour l’ensemble des musulmans, et les ravir compte tenu de l’approche du Ramadan, mois de prédilection pour effectuer la Omra.

Qu’en est il de la Omra pour cette année ?

Les autorités en Arabie Saoudite sont revenues sur les conditions de la Omra, et des différentes démarches. Dans les médias saoudiens, il a été révélé que le ministère de Hajj et de la Omra du pays, a affirmé que dès à présent les enfants sont autorisés à entrer dans les deux saintes mosquées.

Il est d’ailleurs possible depuis quelques jours déjà de prendre rendez vous grâce a l’application “tawakkalna” et de réserver des heures afin d’effectuer les rituels de la Omra.

Néanmoins, en ce qui concerne les algériens, le ministre des affaires religieuses et des waqfs Youcef Belmehdi, a précisé que la pandémie actuelle ne permet pas une prise de décision mais que la question sera étudiée dès que la situation sera stabilisée.