Michel Martelly a achevé dimanche son mandat présidentiel sans remettre le pouvoir à un successeur en raison du report des élections en Haïti. Il a remercié, devant les parlementaires réunis en Congrès (ou Assemblée nationale), ceux qui l’ont accompagné pendant ses cinq années de mandat en estimant que « l’Histoire se rappellera malgré vents et marées, bon gré mal gré, de la pierre que j’aurai apportée à l’édification d’une Haïti plus belle ». L’Histoire « se rappellera aussi de mes échecs que j’assume et que j’assume seul, et parmi ceux-ci mon plus grand regret, celui d’élections présidentielles différées », a-t-il encore déclaré lors de sa dernière adresse à la nation.

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