Hadjar répond aux futurs docteurs par une année blanche: Ce ministre par qui le scandale arrive

Hadjar répond aux futurs docteurs par une année blanche: Ce ministre par qui le scandale arrive

Faut-il vraiment s’étonner de cette situation? Les deux ans de Hadjar du côté de Ben Aknoun, ont été marqués notamment par le fameux matraquage des étudiants, l’agression des enseignants, sans parler du niveau de nos universités qui n’a cessé de se dégrader!

Année blanche! Voilà la solution «miracle» qu’a trouvée le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Mers), Tahar Hadjar, à la grève des étudiants en chirurgie dentaire et en pharmacie qui dure depuis plusieurs mois.

Après avoir laissé la situation pourrir pendant plus de quatre mois, il a choisi la solution de facilité en annulant tout simplement l’année de cette future élite qu’il avait préalablement envoyée au…matraquage! Car, il faut le dire, c’est sa «gestion» hasardeuse de ce dossier hautement sensible qui a mené à la situation actuelle, avec l’avenir de milliers de nos futures docteurs mis entre parenthèses et la vie de centaines d’entre eux mise en danger avec une grève de la faim illimitée. En effet, comme dans chaque université de par le monde, l’université algérienne est marquée par des protestations estudiantines. Toutefois, le ministre fait la sourde oreille.

Plusieurs mois de protestations, sans jamais attirer son attention. Aucune parole d’apaisement n’est sortie de sa bouche. Les seuls mots qu’il a prononcés ont été provocants. Il aura fallu que ce soit le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui reçoive ces étudiants protestataires pour arriver à un semblant de dialogue.

Mais Hadjar n’a pas su saisir la perche que lui avait tendue le chef de l’Exécutif. Le Mers a affiché un tel mépris envers les étudiants, qu’il a préféré mettre l’année universitaire en péril. Pis encore, les étudiants contestataires se sont vu enseigner l’art de la matraque, l’élite de demain en recevant la «leçon» lors de leurs rassemblements de rue. Néanmoins, faut-il vraiment s’étonner de cette situation quand on voit le bilan de ce ministre à la tête de ce département stratégique? Catastrophique, calamiteux, chaotique, obscur… les qualificatifs ne manquent pas pour décrire les deux ans de Hadjar du côté de Ben Aknoun, marqués notamment par le fameux matraquage des étudiants, l’agression des enseignants, sans parler du niveau de nos universités qui n’a cessé de se dégrader! Il faut dire que le 16 février dernier, on avait franchi le Rubicon avec un groupe de jeunes munis d’armes blanches qui ont agressé des professeurs de l’université d’Alger 3 pendant qu’ils tenaient une réunion pour l’installation d’un bureau du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes).

Des «baltaguias» qui s’en prennent à des enseignants syndicalistes, un dépassement des plus inadmissibles qui vient ternir encore plus l’image d’un secteur bien sombre. L’université algérienne est devenue celle de tous les… dangers!

Les agressions sont devenues monnaie courante dans les campus universitaires.

Que ce soit sur les enseignants ou sur les étudiants. Il ne se passe pas un jour où l’on ne signale pas une agression au niveau de telle ou telle université! On cite comme exemple ce qui s’est passé le 3 février dernier à Tizi Ouzou, où Djamel, étudiant de 22 ans, avait succombé à ses blessures, suite à une agression à l’arme blanche devant la résidence universitaire des garçons du campus Hasnaoua de l’université Mouloud-Mammeri. L’université algérienne est donc devenue très mauvaise pour la santé, elle…tue, même.

Les scandales de corruption, de trafic d’influence, d’abus de pouvoir et même de moeurs font également partie du quotidien de l’université algérienne qui est en train de «creuser»… sa tombe. Cela au moment où l’on s’attendait à ce qu’avec un enfant du secteur comme Tahar Hadjar, elle retrouve son lustre d’antan. Mais finalement, l’ère de ce ministre ressemble plus à un mauvais feuilleton turc avec des tristes «faits divers» au lieu qu’elle ne s’illustre et qu’elle brille par des travaux de recherche qui la mettent en pleine lumière. Ce ne sont pourtant pas les moyens financiers qui manquent. Des milliards sont mobilisés chaque année pour sortir l’université du marasme dans lequel elle est plongée. Cependant, quand problème de gestion il y a, grande université il n y aura pas…