Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Tahar Hadjar a menacé ceux qui appellent à un gel de l’université le 14 du mois en cours, de poursuites judiciaires.
Animant une conférence de presse avant une réunion avec les représentants d’organisations estudiantines, M. Hadjar a fait savoir que les recteurs ont été instruits d’appliquer toutes les mesures juridiques en matière disciplinaire à l’encontre de quiconque osera interdire l’accès à l’université.
«Toute personne étudiant, enseignant ou fonctionnaire qui tenterait de fermer les portes de l’université dans le cadre d’actions de protestation s’exposera à des sanctions»,a-t-il menacé.
Le premier responsable du secteur a jugé que le débrayage auquel ont appelés ce qui est communément appelé la tripartite universitaire est illégal.
S’agissant de la fermeture des portes de l’université par certains, le ministre a indiqué que l’Université est un service public et personne, quel qu’en soit la qualité, n’a le droit d’en interdire l’accès estimant que la contestation doit s’exprimer par les voies civilisées.
