Hadjar à propos des limitations de choix : “Le nombre des recours a nettement reculé”

Hadjar à propos des limitations de choix : “Le nombre des recours a nettement reculé”

La formule semble avoir donné ses résultats. La fiche de voeux pour l’orientation des nouveaux bacheliers, qui a été limitée à quatre choix, a fait ses preuves. Le nombre des recours déposés pour demande de transfert a connu une importante baisse. «19 000 demandes de transfert ont été recensées durant l’année en cours, contre 120 000 demandes l’an dernier et 150 000 durant l’année universitaire 2015-2016», a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Tahar Hadjar, qui s’exprimait lors d’une séance consacrée aux questions orales jeudi dernier, a soutenu que ce chiffre prouve que «le nombre de demandes de transfert est en recul et que les quatre premiers choix formulés par les nouveaux bacheliers sont respectés». Il a expliqué que la réduction du nombre de choix de spécialités de 10 à quatre lors des opérations d’inscription des nouveaux bacheliers à l’université tend à orienter ces derniers selon leurs voeux. «Plus de 80% des nouveaux bacheliers inscrits à l’université sont orientés selon leur premier choix», a-t-il précisé pour appuyer sa décision. Hadjar a affirmé par ailleurs que depuis 1992, le bachelier est orienté selon son premier choix s’il a la moyenne requise. Pour ce qui est de la filière médecine, le ministre a indiqué que sur 9563 demandes de transfert, 358 demandes ont été acceptées. Il a souligné que l’admission en spécialité de médecine tient compte de la moyenne exigée, du facteur géographique et des capacités d’accueil des établissements hospitaliers, vu que l’étudiant en médecine entame à partir de la 3e année, sa formation dans les CHU. Concernant les Ecoles supérieures, le nombre de places pédagogiques est préalablement fixé en accord avec le ministère de l’Education, a précisé le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Pour mieux simplifier les inscriptions, le ministère s’engage à supprimer carrément la paperasse en recourant à l’informatisation des procédures. Les nouveaux bacheliers et les étudiants n’auront plus à s’encombrer avec les documents.