Hadj Djilani et Laskri à Bouira: Le FFS réclame toujours son consensus national

Hadj Djilani et Laskri à Bouira: Le FFS réclame toujours son consensus national

Le premier homme du FFS préfère rester sur les questions d’actualité et éviter de répondre à celles liées à la prochaine présidentielle.

Venu assister à la commémoration du décès d’un militant et ex-vice-président de l’APC d’Aomar, en 2006, Hadj Djilani condamne le recours à la force contre les médecins résidents, les enseignants et les étudiants sans pour autant se positionner sur la prochaine présidentielle et une éventuelle candidature du FFS.

A l’occasion de la commémoration de l’anniversaire de l’assassinat de Ali Azrarak, ancien vice-président de l’Assemblée populaire communale d’Aomar assassiné le 4 juin 2006 le premier secrétaire du FFS, Mohamed Hadj Djilani et le membre de l’instance présidentielle Ali Laskri étaient hier, à Bouira pour rendre hommage à un militant de la première heure qui a sacrifié sa vie pour les idéaux de sa formation politique: le FFS. Evitant de répondre à la question relative à la position de son parti quant à un éventuel nouveau mandat et à la position vis-à-vis de l’appel des 14 personnalités exhortant le président à ne pas se représenter, le premier homme du FFS préfère rester sur les questions d’actualité en déclarant: «Pour le moment, ce qui nous intéresse au FFS, c’est bien la contestation des médecins résidents, des enseignants et des étudiants qui se font tabasser par les services d’ordre. Le pouvoir ne sait s’exprimer que par la force et la violence face à des revendications légitimes. C’est là, un des signes de sa faiblesse et de son illégitimité.» Concernant toujours l’échéance présidentielle de 2019, le premier secrétaire national du premier parti d’opposition déclare: «La prochaine échéance électorale sera débattue au sein de notre parti en temps voulu. Nous avons des semaines et des mois devant nous pour entamer les discussions avec notre base. Au risque de me répéter, l’élection présidentielle de 2019 est encore lointaine pour nous.» Fidèle à ses principes et à son exigence d’aller vers un consensus national, le FFS, par la voix de son secrétaire général, affirme: «Le pays traverse une crise profonde que nous qualifions de multidimensionnelle. C’est à travers un consensus, une solution globale qui impliquera toutes les forces en présence au sein de la société que nous pouvons espérer sortir de cette crise.»