Des informations contradictoires circulent sur Hadj Aïssa. Les uns affirment qu’il a un problème cardiaque,…… les autres disent qu’il se porte au contraire comme un charme. On assiste à un véritable tapage médiatique autour du prodige sétifien. Eclairage.
Cela fait une semaine que le bruit court laissant entendre que Hadj Aïssa souffre d’une pathologie cardiaque qui risque de mettre un terme à la carrière de l’international algérien. Abdelhakim Serar, le président de l’ES Sétif, a donné le ton en déclarant à la Radio nationale et à Compétition qu’il craignait pour l’avenir footballistique du «Baggio arabe.»
Le joueur a été pris en charge dans la même structure qu’Antar Yahia
Pour en avoir le cœur net, on a jugé utile de transférer le joueur en Suisse pour subir des examens spécialisés à même de dire si le joueur va bien ou s’il est porteur d’une maladie invalidante. Ainsi, le numéro 10 de l’Entente s’est déplacé jeudi passé en suisse en compagnie du docteur Yacine Zerguini, le président de la Commission médicale de la FAF, pour être examiné le lendemain, vendredi. Il faut savoir qu’il a été pris en charge dans une structure médicale FIFA basée à Zurich, celle-là même qui s’est occupée d’Antar Yahia peu avant l’entame de la CAN 2010 en Angola. On se souvient, en effet, que le staff médical de Bochum avait laissé croire que le défenseur algérien était souffrant.
Aucun bilan officiel n’a a été rendu public
La FAF a ensuite pris la décision de faire subir à Antar une sorte de contre-expertise au sein de ladite structure médicale FIFA de Zurich qui, finalement, a montré que le héros d’Oumdourman allait bien. Elle lui a donné finalement son quitus pour rejoindre ses camarades en Angola. Vendredi passé, donc, Hadj Aïssa a subi des examens et il est retourné en Algérie dans la soirée de samedi dernier. Quels ont été les résultats de Zurich ? Personne ne semble le savoir, apparemment.
Une histoire, dit-on, compliquée par une offre mirobolante du Golfe
Aucun bilan officiel n’a a été rendu public. Ni Hadj Aïssa ni le docteur Yacine Zerguini ne sont au courant des conclusions des experts médicaux suisses. On est dans l’expectative. Entre-temps, le joueur s’est muré dans un silence, ce qui contribue à entretenir l’imbroglio et n’aide pas pour tirer au clair cette affaire. Une histoire, dit-on, davantage compliquée par une offre mirobolante parvenue au joueur, non pas de la Suisse, mais d’un puissant club des pays du Golfe… Maintenant, on ne le soulignera jamais assez, le plus important est de connaître la part de vérité, et de savoir, surtout, s’il y a un risque réel pour la santé du joueur et pour l’avenir de sa prometteuse carrière de footballeur.
