Hadj Aïssa : «Comme tous les joueurs, je veux bien être titulaire le 4 juin»

Hadj Aïssa : «Comme tous les joueurs, je veux bien être titulaire le 4 juin»
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Hadj Aïssa est tout heureux de se retrouver parmi les Verts, comme en témoignent son bon état d’esprit et la bonne mine qu’il affiche tous les jours. Il est très concentré dans son travail, et à propos du match du 4 juin et sa préparation, il nous livre ici ses impressions.

Comment trouvez-vous l’ambiance de La Manga Club ?

De ce côté, on ne se plaint vraiment pas. On se prépare dans de très bonnes conditions, nous sommes dans un centre ultramoderne, nous nous entraînons sur de très bons terrains, l’ambiance est agréable et j’espère que ça continuera jusqu’au jour du match.

Le fait que la plupart des joueurs n’ont pu rejoindre le camp des Verts dès le premier joueur ne vous pose-t-il pas problème ?

LG Algérie

Non, pas du tout. Le stage a d’ailleurs commencé deux semaines avant le match, ce qui fait que les retardataires auront suffisamment de temps pour préparer le match du 4 juin. Et puis, on ne pouvait pas faire autrement, dans la mesure où les joueurs en question étaient obligés de rester à la disposition de leurs clubs.

Vous attendiez-vous à ce que vous soyez parmi les convoqués pour ce stage, d’autant que certains critiques y avaient émis des réserves ?

Tout le monde a le droit de donner son avis, mais l’avis le plus important est celui du sélectionneur à qui revient la décision de prendre tel ou tel joueur. Moi, j’ai toujours travaillé pour être en Equipe nationale et, Dieu merci, j’ai pu décrocher ma place dans la sélection. Ainsi, j’aurai l’honneur de défendre ses couleurs. Concernant les critiques, je les accepte et je ferai en sorte de justifier ma présence ici avec l’Equipe nationale.

Figurer parmi le onze rentrant face au Maroc le 4 juin fait-il partie de vos objectifs ?

Je pense que n’importe quel joueur aspire à une place de titulaire face au Maroc, ce n’est pas tous les jours que des matches de cette envergure se présentent devant nous. Mais le sélectionneur ne pourra aligner que 11 joueurs et, de ce fait, la concurrence entre nous est légitime. Mais le plus important est de réaliser un bon résultat, peu importe celui qui joue.

Et comment voyez-vous cette empoignade ?

Je crois que la pression est du côté marocain. Pour nous, il s’agira de bien gérer le match. Nous y travaillons, et lorsque le groupe sera au complet, on passera aux choses sérieuses.

Une rumeur a circulé ces derniers temps selon laquelle votre problème cardiaque aurait resurgi. Avez-vous écho de cette information ?

Non, je ne l’ai pas entendue, mais je dis aux gens qui font circuler ce genre de choses à mon encontre, je m’en remets à Dieu. Je ne fais pas attention à ce genre de rumeurs, je reste concentré sur mon sujet.

En parlant du match de Marrakech, il s’est passé des choses là-bas lorsque l’équipe locale a rétrogradé en deuxième division et ses supporters avaient scandé le célèbre refrain «One, two, three, viva l’Algérie». Un commentaire ?

Je ne pense que nous serons accueillis à Marrakech comme à Annaba. Nous ne serons pas chez nous, c’est sûr, et il y aura une forte pression. Nous sommes préparés à cette ambiance.

Pensez-vous de temps en temps à l’Entente ?

C’est normal, je pense à mon équipe et je lui souhaite de gagner tous les matches qu’il lui reste. Mais je suis beaucoup plus concentré avec l’Equipe nationale qui a besoin des trois points le 4 juin.

Un point peut également arranger nos affaires ; non ?

Nous n’allons pas là-bas pour chercher le point du match nul. Notre objectif est de gagner ce match qui nous permettra de prendre la tête du groupe, puisque toutes les équipes sont actuellement à égalité de points.