Moncef Wafi

Elles étaient 42 l’année dernière et 60 en 2016. Une décision qui vient encourager des agences de tourisme «à l’expérience avérée», prise conformément aux recommandations du conseil interministériel, tenu le 30 octobre dernier, portant maintien du niveau de performance de la saison du hadj 2018, a expliqué Makdour Brahim. Pour autant, il se défend que cette dite décision puisse enfreindre le cahier des charges en vigueur ni créer de monopole, précisant qu’elle a plutôt pour objectif d’éviter «les erreurs et les dysfonctionnements enregistrés lors des années précédentes». Le ministre des Affaires étrangères et des Wakfs avait averti, en septembre dernier, que des pèlerins sont, chaque année, victimes des fausses agences, «bien que nous les informions, chaque année, des noms des agences accréditées».
Il avait donné l’exemple d’une agence de tourisme qui a organisé des voyages aux Lieux saints sans aucune autorisation, indiquant que son sort relève du ministère du Tourisme qui peut suspendre son agrément. Il avait rappelé qu’en cas de manquement aux obligations contractuelles, toute agence réfractaire se verra interdire d’agrément pour le hadj à l’avenir. A ce propos, il a souligné qu’en cas de poursuites judiciaires engagées par le pèlerin, son ministère se constituera en partie civile jusqu’à ce que le plaignant retrouve la totalité de la somme engagée. Le directeur du hadj à l’ONPO a également déclaré que la décision prise «n’est pas injuste à l’égard des agences touristiques actives sur le terrain», expliquant encore qu’«elles auront d’autres opportunités notamment pour organiser le hadj VIP et prodiguer d’autres prestations».
La cause est la mauvaise gestion des vols de la compagnie saoudienne. Les protestataires se sont interrogés sur les raisons qui ont poussé l’ONHO ainsi que le ministère des Affaires religieuses, à faire appel à cette compagnie.
