Hadj 2018: Départ ce mercredi du premier convoi

Hadj 2018: Départ ce mercredi du premier convoi

Les facilités concernant l’hébergement des hadji ont été toutes accordées dans les meilleurs délais. Idem pour celles de la restauration et du transport par les autorités de l’Arabie saoudite.

Dans quarante- huit heures nos hadji vont s’envoler vers les Lieux saints.

Toutes les procédures pour réussir leur séjour ont été prises en compte, et ce, à la fois au niveau des aéroports algériens et à leur arrivée à La Mecque. Selon le directeur de l’Office national du Hadj, Youcef Azzouza, le Hadj 2018 est jusque-là le plus réussi du point de vue organisation. «En plus du fait que les procédures de sa préparation se sont déroulées dans de bonnes conditions, les autorités de l’Arabie saoudite se sont montrés plus que jamais très coopératives avec les autorités algériennes», a-t-il signifié récemment.

«Les facilités concernant l’hébergement des hadji ont été accordées toutes dans les meilleurs délais. Idem pour celles de la restauration et du transport», a souligné Azzouza dans une déclaration à la presse.

Le déplacement du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, au mois de janvier dernier en Arabie saoudite a pu solutionner beaucoup de problèmes.

Le ministre s’est entretenu, pour rappel, longuement avec son homologue saoudien. Au sujet des préparatifs en Algérie, Youcef Azzouza a indiqué que les procédures inhérentes au tirage au sort, les visites médicales et le payement des frais se sont toutes déroulées dans d’excellentes conditions. «Les cadres du ministère et les autorités locales se sont sérieusement investis dans l’opération», a-t-il fait savoir, la semaine écoulée, lors d’une rencontre avec les représentants de la presse.

Le problème des agences de voyage posant jusqu’ici des désagréments en termes de prise en charge des pèlerins ont été prises, indique Azzouza, en considération en amont. Le fichier des agences de voyages a été en effet bien assaini. «Toutes les agences qui ont montré leurs limites par le passé ont été exclues», a souligné de son côté le ministre Mohamed Aïssa au Forum d’El Moudjahid. Interrogé par ailleurs sur le fait que l’Office national du Hadj traite différemment les pèlerins, en considérant certains comme des hadji VIP, le directeur de l’Office national du Hadj a indiqué que la notion de VIP n’existe pas. «Les hadji sont tous traités de la même manière», a-t-il répliqué.

Le Hadj 2018 a vu en outre le renforcement de la communication à l’égard des pèlerins algériens et leurs familles. Dans ce sens, l’Office national du Hadj a prévu tout un plan. Des cadres de la délégation seront chargés spécialement de cette mission.

Le chargé de la communication auprès de l’Office national du Hadj Mutapha Hidaoui, a souligné que les journalistes seront informés à temps de tout ce qui va se passer au niveau des Lieux saints.

«Les journalistes qui seront sur place ou en Algérie vont avoir l’information exacte et en temps réel. Nous voulons que les familles des hadji soient totalement rassurées et informées à la minute de l’état de santé de leurs proches»,rassure-t-il. A propos de l’information, il y a lieu de dire, que ce volet est jusqu’ici le point noir dans le déroulement du Hadj. Les autorités de l’Arabie saoudite ont toujours négligé cet aspect. L’identification des décès lors du Hadj se fait toujours difficilement et les noms des victimes sont connues souvent tardivement. Par ailleurs, et en ce qui concerne l’organisation du Hadj, l’attribution des «quotas» pose encore problème. La règle exigeant que le nombre de hadji attribué doit se faire en fonction du nombre de la population de chaque pays est jusque-là bafouée. L’Algérie qui revendique depuis des années maintenant la revue à la hausse du nombre de son quota à 41 000 soit mille pour un million d’habitants n’est toujours pas satisfaite. Son quota est fixé encore à 36 000 hadji. Les autorités de l’Arabie saoudite qui avaient promis que cette question serait traitée après la fin des travaux de la réhabilitation de la Grande mosquée de La Mecque n’ont pas tenu promesse. Les travaux sont en effet terminés depuis l’année dernière, mais la demande demeure toujours insatisfaite.

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