L’Office National du Hadj et de la Omra (ONHO) a décidé de réduire le nombre de guides et d’imams accrédités pour accompagner et encadrer les pèlerins algériens cette saison.
Ainsi, le nombre de hadjis qu’un guide aura à encadrer cette saison passera de 50 à 130. Ce que les représentants des agences de tourisme n’ont pas apprécié estimant que cette mesure devrait entraîner des problèmes d’organisation et pourrait nuire au bon déroulement de l’opération.
Le président de l’Union nationale des agences privées de tourisme et de voyages, Cherif Menasra, a affirmé que des agences accréditées pour l’événement étaient surprises, voici quelques jours, de la décision du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs de mobiliser un seul guide pour 130 pèlerins, tandis que celles qui ont entre 250 et 300 hadjis à prendre en charge auront droit à deux guides et un imam.
« Comment est-ce que deux guides et un seul imam puissent prendre en charge 300 pèlerins en même temps?», s’est-il interrogé, avant de soutenir que « cela devrait poser beaucoup de problèmes aux agences et affecter l’accomplissement et les déplacements des pèlerins en l’absence d’encadrement, d’autant plus qu’un guide ne pourra pas maîtriser un groupe de plus de 100 personnes».
En outre, Cherif Menasra reproche au ministère des Affaires religieuses le fait d’avoir imposé une liste d’imams aux agences sans autant tenir compte de la spécificité de chaque région.
«Le Hadj n’est pas une question commerciale. En l’absence d’organisation, nous ne pourrons pas assumer la responsabilité de ce qui pourrait se produire», a-t-il soutenu avant d’ajouter avoir contesté la liste des guides religieux auprès de l’ONHO.
