Selon Haddad, la démarche du FCE s’inscrit en parfaite concordance avec l’orientation de la politique économique nationale fondée essentiellement sur la mise en œuvre d’une volonté ferme mais pragmatique de s’appuyer sur plusieurs programmes successifs de dépenses publiques, décidés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le but de renouer à la fois avec la confiance et la croissance puis d’impulser une dynamique nouvelle au processus de développement économique et social de l’Algérie », déclare Ali Haddad.
e président du Forum des chefs d’entrepris, M. Ali Haddad, accompagné d’une délégation de membres du FCE, a été reçu hier par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, apprend-on d’une source sûre.
Au cours de cette audience, le président du FCE a remis au Premier ministre un document portant sur la contribution du FCE «pour l’émergence de l’économie algérienne»
«La démarche du FCE s’inscrit en parfaite concordance avec l’orientation de la politique économique nationale fondée essentiellement sur la mise en œuvre d’une volonté ferme mais pragmatique de s’appuyer sur plusieurs programmes successifs de dépenses publiques, décidés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le but de renouer à la fois avec la confiance et la croissance puis d’impulser une dynamique nouvelle au processus de développement économique et social de l’Algérie», déclare Ali Haddad, lors d’une conférence de presse qu’il a animée à l’Aurassi, à Alger.
« Le FCE considère qu’il est maintenant urgent que notre pays s’engage résolument dans les transformations nécessaires qui permettront véritablement de faire reposer notre développement non plus sur la dépense publique, mais sur le travail et l’effort des Algériens, sur l’entreprise et la création de la valeur, seule voie d’une croissance saine, forte et durable », a-t-il ajouté.
Emanant des chefs d’entreprises eux-mêmes, le document plaide pour la réunion des conditions facilitatrices et incitatives qui permettront à l’entreprise algérienne de prendre le relais du
développement par l’investissement.
Selon l’interlocuteur, trois exigences fondamentales sont déterminantes pour engager avec succès cette nouvelle étape pour construire une économie prospère. Elles sont respectivement : mettre en œuvre dans les faits l’article 37 de la constitution qui consacre la liberté d’entreprendre, confirmer et consolider le rôle régulateur de l’Etat et enfin dépénaliser l’acte de gestion. Comme le souligne M Heddad, le FCE n’a pas d’ambition de proposer des solutions à tous les dysfonctionnements de notre économie ni la prétention de régler la question cruciale du financement alternatif de notre
développement.
Toutefois, il s’agit, dit-t-il, de construire ensemble une voie de la croissance durable, en s’attachant à mettre en œuvre rapidement des mesures structurelles et sectorielles d’urgence accompagnées par des leviers d’amélioration particuliers au titre des politiques du subventions, de la fiscalité et de la modernisation du système bancaire et financier. Par ailleurs, le FCE se félicite de l’intérêt que porte le Premier ministre à sa démarche et aux propositions que les membres adhérents ont élaborées dans le cadre des travaux de leurs commissions et à l’issue des rencontres tenues avec Messieurs les ministres en charge de l’économie nationale.
Par cette contribution, le FCE réitère, selon le président des chefs d’entreprises, son plein engagement à travailler aux côtés des pouvoirs publics à la réalisation du progrès économique et social dans notre pays .
Rezki A.