Haddad: l’entreprise privée, véritable moteur de création de richesse et d’emplois

Haddad: l’entreprise privée, véritable moteur de création de richesse et d’emplois

PARIS – L’entreprise privée en Algérie est devenue un véritables moteur de création de richesse et d’emplois, a affirmé jeudi à Paris le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad.

« Sur les 11 millions de personnes en activité en Algérie, 7 millions, c’est-à-dire plus de 63 %, sont employées par les entreprises privées », a ajouté président du FCE lors d’une intervention à une rencontre sur les nouvelles dynamiques entrepreneuriales en Algérie, organisée par le groupe Les Echos – Le Parisien, soulignant par ailleurs que durant les 20 dernières années, l’Algérie a consenti des efforts « importants » en matière d’équipements et d’infrastructures publics.

Citant les différentes réalisations, Ali Haddad a précisé que les infrastructures récentes « permettent l’accessibilité et l’attractivité des différentes régions et favorise, de fait, les nouveaux investissements ».

En ce qui concerne, le partenariat algéro-français, le président du FCE a estimé que la coopération « doit transcender l’aspect commercial et favoriser l’investissement productif, le transfert de technologie et de savoir-faire et la réalisation de pôles de compétitivité et de centres d’excellence », relevant que la réussite des entreprises installées en Algérie « dénote de la portée du marché algérien ».

« L’Algérie (…) est un pays en mouvement et cette transformation est porteuse d’opportunités et d’ambitions multiples », a-t-il conclu.

Pour sa part, le vice-président du patronat français le Medef, Fabrice Le Saché, a souligné que la France et l’Algérie « ont une relation forte », rappelant que son pays est le second fournisseur de l’Algérie (7000 entreprises exportatrices).

« Notre vision est celle d’un partenariat économique de long terme », a-t-il dit, expliquant que c’est une réalité économique « qui signifie l’investissement, la constance, le partage d’expertise, la formation, la structuration de projets dans les territoires, la pénétration de marchés par des liens forts de confiance avec les clients ».

Il a appelé, dans ce contexte, les entrepreneurs français à « améliorer » la connexion avec leurs homologues algériens.

« Se connaître est la première étape d’une relation d’affaires. Les Liens humains sont les cordages des relations économiques », a-t-il dit.