Haddad et Said Bouteflika risquent un durcissement de peine

Haddad et Said Bouteflika risquent un durcissement de peine

Le procès en appel des «SMS» impliquant plusieurs anciens hauts responsables de l’État a repris en force hier. Après une série d’auditions, le procureur de la république près la cour d’Alger a dévoilé ce lundi 23 mai son réquisitoire contre les accusés.

Accusé principal dans l’affaire, l’ancien ministre de la Justice Tayeb Louh, accusé d’entrave au bon déroulement de la Justice, fait face à un réquisitoire de dix de prison ferme.

La même peine a aussi été requise contre Meriem Benkhalifa, ex-candidate aux législatives de 2017 (Ghardaïa) pour « faux en écriture officielle ».

Haddad et Said risquent 5 ans de prison

Impliqués dans l’affaire, Said Bouteflika et l’homme d’affaires Ali Haddad risquent un durcissement de peine. En effet, le procureur a requis cinq ans de prison ferme contre les anciens hommes forts du pays.

Pourquoi risquent-ils un durcissement ? En octobre dernier, le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida (Alger) avait condamné Said Bouteflika et Ali Haddad à deux ans de prison. Tayeb Louh a, quant à lui, été condamné à six ans d’emprisonnement.