Haddad et Ghoul de nouveau devant la justice

Haddad et Ghoul de nouveau devant la justice

La sixième chambre criminelle du Conseil judiciaire d’Alger a ouvert le dossier de l’affaire de corruption dans laquelle l’homme d’affaires et l’ancien président de FCE, Ali Haddad, est lié à l’accord pour achever les travaux du projet de dualisation de la route nationale d’Ain Defla et de sa liaison au convertisseur autoroutier Est-Ouest.

Les anciens ministre des Transports et des Travaux publics, Ammar Ghoul et Abdelkader Ouali sont aussi impliqués dans cette affaire. Mais aussi d’anciens directeurs des travaux publics, Khelifaoui Ali et Benchenane Mohamed Abdel Samad, ainsi que Berouak Slimane, le directeur général de la Société algérienne des travaux routiers, ainsi que d’autres prévenus.
L’affaire remonte à 2008, après que l’ancien ministre des Travaux publics, Ammar Ghoul, avait donné une instruction orale à l’ancien wali d’Ain Defla, Abdelkader Kadi, et aux directeurs des travaux publics, pour démarrer les travaux du double-projet de route n° 42, à une distance de 9 km dans la wilaya d’Ain Defla. Il a été chargé par Ghoul d’accorder le projet au profit de l’ETRHB à son propriétaire de l’époque, Ali Haddad, après qu’il ait été précédemment affecté à la société algérienne de travaux routiers ALTRO à Skikda.

Les prévenus déjà condamnés dans cette affaire

L’affaire a été reprogrammée devant le Conseil judiciaire d’Alger, après que les parties en cause ont fait appel des décisions rendues par le juge du pôle pénal spécialisé dans les affaires économiques et financières, près le tribunal de Sidi M’hamed, qui a condamné les prévenus à des peines allant de 4 ans de prison à l’acquittement avec confiscation des biens immobiliers et mobiliers et des comptes bancaires saisis par le juge d’instruction contre les prévenus condamnés.
Les prévenus font face à de lourdes charges liées à l’octroi de privilèges injustifiés dans le domaine des marchés publics ; abus de pouvoir ; conflit d’intérêts ; abus d’influence ; participation au gaspillage de fonds publics ; obtention de privilèges injustifiés dans le le domaine des marchés publics ; l’abus d’influence dans le but d’obtenir des avantages indus et le délit de délivrance de certificats prouvant des faits inexacts.