Haddad bat le record du plus grand nombre d’affaires de corruption

Haddad bat le record du plus grand nombre d’affaires de corruption

L’ex-Homme d’affaires et ancien président du Forum des Chefs d’entreprises (FCE) Ali Haddad est poursuivi dans 8 affaires pénales au niveau du pôle financier et économique du tribunal de Sidi M’hamed, dont la majorité concerne sa célèbre société « ETRHB », est le curieux détenteur d’un record scandaleux avec pas moins de 124 marchés publics obtenus illégalement et 452 prêts bancaires.

En effet, Ali Haddad a battu le record du plus grand nombre d’affaires de corruption liées aux marchés accordés à sa propre société de travaux publics «ETRHB», estimés à 124 marchés de projets.

Ce dernier a également bénéficié de 452 prêts bancaires d’une valeur financière de plus de 2.100 milliards de dinars, destinés à financer la construction d’infrastructures, telles que l’autoroute Est-Ouest, la réalisation du hall de l’aéroport international, des projets ferroviaires et de tramway, ainsi que d’autres projets frauduleux.

124 marchés obtenus illégalement et 452 prêts bancaires

Le dernier dossier ouvert par la troisième chambre du pôle financier et économique concernant l’ancien président du FCE concerne l’octroi du marché de réalisation d’un tronçon de l’autoroute est-ouest. C’est cette même affaire qui a mené les anciens ministres des Transports et des Travaux publics Amar Ghoul et Boudjemaa Talai en plus des anciens directeurs des travaux publics « K.H » et « B.M » et le directeur général de la Société algérienne des travaux routiers, nommé « B.S », en en plus de 12 autres accusés, en prison.

Les accusations qui pèsent sur Haddad et ses collaborateurs vont de « l’abus de fonction et de pouvoir » à «  l’octroi et obtention d’indus avantages dans la conclusion de marchés publics » en passant par « la participation à la dilapidation de deniers publics », « l’incitation d’un fonctionnaire à l’abus de fonction » ainsi que « de la falsification de documents.

Ali Haddad est également poursuivi avec le frère de l’ancien président Saïd Bouteflika, au niveau de la troisième chambre du pôle financier et économique, dans les affaires du financement occulte de la campagne électorale, de blanchiment d’argent et de corruption.