Hacen Drici présente sa nouvelle collection “Hope in darkness”

Hacen Drici présente sa nouvelle collection “Hope in darkness”

Une exposition de l’artiste peintre Hacen Drici, explorant les conflits qui déchirent les villes du mondes à mi-chemin entre l’architecture et les arts plastiques, intitulée “Hope in darkness” (espoir dans l’obscurité) a été inaugurée vendredi à Alger.

Lors du vernissage de cette exposition, organisée à la galerie d’art “Seen Art Gallery”, Hacen Drici a dévoilé une série d’une trentaine d’œuvres explorant les sources des conflits, entre construction et déconstruction, et la fragilité de ce que l’homme a entrepris, construit et mis en péril.

Dans les grands formats “The source of the evil” (la source du mal) et “Stop hating-start loving” (arrêtez de haïr-commencez à aimer) l’artiste peintre met en scène les richesses naturelles, particulièrement le pétrole, comme source de tous les conflits dans le monde présenté, comme dans ses autres tableaux, dans un emballage “religieux ou de défense des droits de l’homme et de la démocratie”.

On retrouve également les symboles de trois religions monothéistes (Islam, christianisme et judaïsme), incrustés sur des structures urbaines, devant symboliser la paix et qui en réalité cachent d’autres sources de conflits.

L’artiste propose également des œuvres intitulées “Invasion”, “Insurrection”, “Bombing” (bombardement) ou “Soldier” (soldat),  construites sur la base de maquettes architecturales évoquant les contours de différents édifices modernes et parfois futuristes, différemment perçus par les visiteurs, auxquelles viennent se greffer des avions de chasse et des soldats en plus de codes militaires réalisés au pochoir.

Après le chaos l’homme “retrouve toujours une lueur de lumière et d’espoir”, estime l’artiste, qui présente également une série plus lumineuse de 15 petits formats en fragments, renvoyant aux débris et séquelles de la guerre et une reconstruction lumineuse qui évolue dans “Untitled white”, des structures meurtries sous la lumière, pour aboutir à “The light” (la lumière) une ville en  reconstruction où les cicatrices sont encore visibles malgré la relance et le renouveau.

En dehors de cette thématique, Hacen Drici a également proposé des toiles dans le style de l’archi-peinture qui lui est connu, “Blue mosque” inspiré de l’architecture et des ornements de la mosquée bleue d’Istanbul et “Alone in the dark” (seul dans le noir) restituant l’ambiance nocturne de la ville de Prague en République Tchèque.

Diplômé de l’école supérieure des Beaux-arts d’Alger et passionné d’architecture, Hacen Drici a déjà exposé en Russie, en Italie et en

République Tchèque en plus de plusieurs expositions collectives et individuelles à Alger depuis une dizaine d’années.

Toujours avec le même concept alliant architecture et peinture, Hacen Drici avait également présenté en 2013 une collection inspirée de l’habitat traditionnelle algérien avant sa première grande exposition, “Lignes, transparence”, en 2016 à Alger.

L’exposition “Hope in darkness” se poursuit à la galerie d’art “Seen Art Gallery” jusqu’au 25 février.