Les Algériens consomment plus de 2 milliards de litres de boissons gazeuses et 49 millions de baguettes de pain par an!
L’Algérie est classée première au niveau mondial en matière de consommation du pain. Ainsi, elle a même dépassé l’Inde. En effet, le président de l’Union nationale des boulangers, Youssef Kelafat, a déclaré hier que «les Algériens consomment quotidiennement plus de 49 millions de baguettes de pain, soit une baguette et demie par personne». De même, il a reconnu qu’un grand nombre de boulangers ne respectent pas le poids du pain précisé avec 250 grammes par baguette de pain. C’est dire qu’on ne consomme pas du vrai pain qui représente un aliment de base en Algérie! Il a écarté toute hausse dans le prix du pain au motif qu’il est soutenu par l’Etat. D’autre part, le leader dans la recherche stratégie pour les marchés de consommation, l’Euromonitor, a révélé que les Algériens ont consommé près de 2,037 milliards de litres de boissons gazeuses, soit 88,9 milliards de dinars en 2012 contre 1,912 milliard de litres, soit 83,7 milliards de dinars en 2011. Des chiffres astronomiques! Ainsi, le marché algérien des boissons gazeuses, qui compte près de 40 marques locales et étrangères, est un marché croissant au moment où la tendance mondiale se stabilise. Suivant les conseils des médecins, les boissons gazeuses sont en général à éviter tant qu’elles n’ont aucune valeur nutritive. Là, on se demande si les Algériens sont vraiment obligés de boire ces boissons gazeuses qui sont devenues un aliment fondamental en raison de la flagrante cherté des fruits et des jus naturels ou encore pour d’autres raisons tel que le manque d’information.
C’est dire que les consommateurs ne sont pas bien informés sur les dangers que représentent sur la santé publique certains ingrédients contenus dans ces boissons gazeuses. Certes, l’arrivée de nouveaux produits, la hausse des prix des aliments de large consommation et les nouveaux besoins en matière de confort des nouveaux consommateurs sont en train de changer en profondeur les habitudes de consommation des Algériens.
A cet effet, toutes les nouvelles habitudes de consommation ainsi que le pouvoir d’achat sont remis en cause.
