Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a affirmé dimanche que l’exploitation du gaz de schiste en Algérie est inéluctable.
L’exploitation de ce type de gaz n’interviendra pas dans moins de dix ans et ne constitue aucun danger sur les citoyens, a déclaré Mustapha Guitouni, lors d’une conférence de presse en marge des travaux d’un atelier international organisé par le Commissariat à l’énergie atomique (Comena).
Pour le ministre de l’énergie, il faut mettre entre dix à quinze ans pour procéder à l’exploitation du gaz non conventionnel, rappelant que les technologies sont en évolution permanente ce qui permettra, à ses yeux, de minimiser les risques sur l’environnement.
Pour ce qui est de la nouvelle sur les hydrocarbures, le premier responsable du secteur de l’Energie a souligné que “ses services prendront le temps qu’il faudra pour l’élaboration de nouveau texte de loi tout en prenant en considération toutes les expériences internationales dans le domaine”.
Par ailleurs, il a affirmé la nécessité à ce que Sonatrach étende ses activités en dehors du pays. “Si la Sonatrach veut se faire une place parmi le top 5 des grandes compagnies dans le monde, elle devra diversifier ses sources de revenu, entre autres au Pérou, au Nigeria, en Tunisie et en Irak”, a-t-il préconisé.
A ce propos, il a estimé que le retour en Algérie des grandes compagnies mondiales spécialisées dans le domaine, à l’instar de la société américaine Exxon Mobil, se veut un signal fort de la situation qui règne en Algérie et de la confiance et de la place qu’occupe le pays.
S’agissant du programme ambitieux en matière d’énergies renouvelables initié par l’Etat, le ministre a fait savoir que plus accords portant sur l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire ont été conclus avec de nombreux pays.
Le programme de développement de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, ajoute le ministre, vise essentiellement à répondre aux besoins énergétiques de l’Algérie, outre ses usages techniques dans les domaines de la santé, de l’agriculture et des ressources en eau.
Le ministre Guitouni a démenti en effet l’existence d’un accord avec la France pour la réalisation d’une station nucléaire en Algérie, indiquant que l’Algérie installera une centrale nucléaire.
En outre, il a révélé que le pays dispose de deux réacteurs nucléaires destinés à la recherche et la formation: l’un à Draria (Alger), l’autre à El Birine (Djelfa).
Traduit par: Moussa. K.