Guerre, différends et conflits déchirent Aqmi, Exécutions au Sahel et redditions en Kabylie

Guerre, différends et conflits déchirent Aqmi, Exécutions au Sahel et redditions en Kabylie
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Entre liquidations et redditions de terroristes leaders, la nébuleuse Al Qaïda au Maghreb islamique est en train de subir coup sur coup, bien que l’«émir» national, en l’occurrence Droukdel, ait désigné récemment de nouveaux «émirs» au Sahel. Concernant cette région, Aqmi a perdu deux terroristes-clés, entre autres, l’ex-n°2, Nabil Makhloufi, mort dans des conditions inconnues et Necib Tayeb, arrêté à Ghardaïa. En Kabylie ce sont plutôt les redditions d’importants terroristes qui font rage chez Aqmi. Six terroristes, parmi eux des «émirs», se sont rendus aux services de sécurité.

C’est l’hémorragie dans les rangs d’Al Qaïda au Maghreb i s l a – mique (Aqmi). Les redditions d’importants terroristes se succèdent ces derniers jours. Six terroristes, dont des émirs de phalanges, se sont rendus aux services de sécurité au moment où Aqmi vit un tournant décisif depuis sa création, en 2006. Une nouvelle reddition.

En effet, un important terroriste s’est rendu, jeudi passé, aux gendarmes de la Brigade de Béni Douala. Agé de 40 ans, ancien maquisard ayant rejoint la Mouvance islamiste armée (MIA) dans les années 97, ce terroriste notoire avait combattu au sein de l’ex- GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) devenu Aqmi (Al Qaïda au Maghreb Islamique).

En quelques jours, pas moins de cinq terroristes, et pas des moindres, se sont rendus avec armes aux services de sécurité, alors que la nébuleuse Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) subit les coups durs des services de sécurité. L’élimination de dix terroristes, récemment à Boumerdès a été suivie de l’arrestation, vingt jours après, du terroriste Hamdane Amar. En somme, une belle chasse aux «terros».

Chronologie des redditions des derniers cinq jours. Un terroriste armé s’est rendu vendredi, 7 septembre en fin de journée aux de l’ANP en stationnement dans la commune d’Aït Aggouacha, située sur la route menant de Larbaâ Nath Irathen à Aïn El Hammam. Il faisait partie de l’ex-GSPC. Aucune précision sur l’identité de cet islamiste armé n’a été fournie.

Toutefois, une source sécuritaire précise qu’il s’agit d’une nouvelle recrue qui n’est pas originaire de la région de Kabylie. Il s’agit, ajoute la même source, de la troisième reddition de terroristes depuis le début de l’année 2012 dans la wilaya de Tizi Ouzou. Le 2 octobre dernier, deux terroristes se sont rendus aux éléments de la sûreté des Ouadhias, 35 km au sud de la wilaya de Tizi Ouzou, ont indiqué des sources sécuritaires.

L’hémorragie des redditions s’est étendue dans la région kabyle. Le jour suivant, soit le 3 octobre, un autre cadre terroriste, recherché depuis 1993, était en «négociations» avec les autorités pour bénéficier des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.

Il a fini par se rendre. Dans la région des Ouadhias, c’est l’«émir» de katibat El Farouk, écumant la partie sud de la wilaya de Tizi Ouzou, qui a déposé les armes et s’est rendu à la tombée de la nuit aux services de sécurité de la région des Ouadhias, à une quarantaine de kilomètres au sud de la ville de Tizi Ouzou.

Il s’agit du tristement célèbre Haddad Fodil, alias Abou Doudjana, âgé d’une quarantaine d’années et originaire de la région de Dellys (Boumerdès). Le 4 octobre dernier, un important terroriste, selon notre source, voire un proche de Hassan Hattab, ex-«émir» national de l’ex- GSPC durant les années 1996- 2003, s’est rendu aux gendarmes de Béni Douala.