Guerre déclarée aux marchés informels… ils seraient éradiqués avant 2013

Guerre déclarée aux marchés informels… ils seraient éradiqués avant 2013
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Les pouvoirs publics ont déclaré la guerre aux marchés informels et au squat des trottoirs par les commerçants. Ces « points noirs » qui gangrènent l’économie nationale et qui causent beaucoup de désagréments aux citoyens seraient éradiqués avant la fin de l’année 2012 en cours au niveau de la wilaya d’Alger.

Les services de la wilaya d’Alger ont mis en œuvre l’instruction du wali d’Alger, Mohamed Kebir Adou portant sur l’éradication de « tous » les marchés informel de la capitale. Les services de sécurité en coordination avec les services de la police judiciaire et les unités d’investigation et d’intervention ont entamé l’opération d’éradication des marchés informels de la wilaya d’Alger. Pour commencer, ces services ont mené mercredi des campagnes de sensibilisation à l’adresse des jeunes commerçants possédant des étals au niveau du marché de Belcourt, avant de proceder à son éradication. Les habitants de ce quartier ont depuis longtemps et sans cesse exprimé leurs indignations vis-à-vis de ce marché qui a transformé leur vie en véritable cauchemar. En effet, des disputes et des agressions sont enregistrées quotidiennement au niveau de ce point noir.

Des sources bien informées ont affirmé à Echorouk que les services de sécurité éradiqueront définitivement les marchés informels et les habitations (baraques) anarchiques et précaires avant la fin de l’année 2012 en cours. D’après ces sources, tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés à cet effet. Parmi les marchés informels concernés par l’éradication figurent celui d’Ali Mellah, Ban El Oued, Boumaati.

Outre l’éradication des marchés informels, les services de sécurité interdiront aux commerçants d’exposer leurs marchandises sur les trottoirs et les routes etc. En effet, des mesures ont été prises dans ce sens par les pouvoir publics. A croire nos sources, le squat des trottoir pour l’exposition des marchandises, la vente sur les axes routiers, ruelles menant au marchés et dans les stations de transport ne seraient que de mauvais souvenir à partir de 2013.

L’Algérie compte un million de marchands informels

« L’Algérie compte actuellement pas moins d’un million de marchands travaillant dans l’informel. Ils sont repartis sur plus de 2500 ponts de vente parallèles. Le commerce informel fait perdre au trésor public environ 400 milliards de DA par an », a indiqué mercredi à Echorouk le porte parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hadj Tahar Boulenour. « Pis encore, 80 % des marchandises provenant de la contrebande ainsi que les produits contrefaits, impropres à la consommation et dont la date de validité a expiré, sont écoulés sur ces marché informels », a-t-il regretté. En plus de tout cela, le marché noir représente un véritable obstacle à la concurrence loyale et avorte beaucoup de projets d’investissement.