Guelma: Le vacarme insupportable des deux-roues après le f’tour

Guelma: Le vacarme insupportable des deux-roues après le f’tour

Les riverains du boulevard Souidani-Boudjemaâ, au centre-ville de Guelma, se plaignent toujours du vacarme causé par les motos, le soir après le f’tour. Ils disent en avoir assez de vivre des soirées infernales durant le mois de Ramadhan.

Les habitants de ce quartier parlent d’une «énième réclamation auprès des autorités concernées». Un ancien se dit excédé, «Malgré d’incessantes réclamations». En cause, le tintamarre en continu, qui trouble la quiétude des riverains et des usagers de cette rue commerçante.

La soirée débute, selon lui, juste après le f’tour avec des spectacles ahurissants, et des exhibitions interdites des jeunes roulant le plus souvent en roue arrière. «Sans compter ceux qui prennent les espaces réservés aux piétons, et ils sont, assez nombreux.»

Les Guelmis savaient pourtant qu’en choisissant de fréquenter ce quartier, le plus animé de la ville, ils ne seraient pas à l’abri du danger et des nuisances sonores. Et d’ailleurs ils ne sont pas les seuls à subir ce genre de désagréments en ce mois de Ramadhan. La liste des quartiers soumis à ce «diktat» est longue, les boulevard du 1er-Novembre, celui du Volontariat, Bab Skika, le rond-point du Septième… «Mais le boulevard Souidani-Boudjemaâ est un quartier attractif. Il y a un important commerce, avec une grande variété de magasins, une importante pharmacie. Je comprends donc pourquoi les Guelmis fréquentent cet endroit», nous déclare un ex-élu communal.

Les services de sécurité n’ont pourtant pas ménagé leurs efforts pour essayer de limiter ces nuisances, rappelle notre interlocuteur. Et d’ajouter : «Ce n’est pas un pur hasard s’ils ont décidé de limiter l’accès des véhicules au boulevard Souidani-Boudjemaâ durant ce mois sacré, après le f’tour. Mais il faut trouver d’autres dispositions qui puissent être appliquées, pour trouver au mieux un équilibre.»

En attendant, les riverains et les usagers du centre-ville de Guelma prennent leur mal en patience. Décidément, il n’est pas toujours simple de trouver distraction et tranquillité de vie des autres.

Noureddine Guergour