Le milieu de terrain de Nottingham Forest, Adlène Guedioura, et le défenseur de l’USMA, Ismaïl Bouzid, ont été nommés avant-hier soir, lors d’une cérémonie organisée au Hilton, ambassadeurs FIFA de SOS village d’enfants de Draria. Les deux joueurs ont pu se convaincre de l’importance du travail de cette organisation dédiée à l’enfance.
«Une famille est le meilleur endroit pour grandir. Pourtant, il y 40 millions d’enfants dans le monde livrés à eux-mêmes. Nous sommes là pour les aider», c’est un des slogans de cette organisation que la FIFA soutient et avec laquelle nos deux internationaux ont décidé de s’investir au profit du village d’enfants de Draria qui accueille des enfants démunis et vulnérables afin de leur offrir un cadre familial agréable, un foyer, une scolarité et un avenir. Grâce à l’image et à la notoriété des deux footballeurs, l’organisation et le village d’enfants de Draria espèrent attirer plus d’attention afin de sensibiliser davantage l’opinion publique et les âmes charitables pour cette noble cause. Adlène Guedioura et Ismaïl Bouzid, qui connaissent déjà le village de Draria pour l’avoir déjà visité, n’ont pas hésité un seul instant à dire oui à Monsieur Gérard Aïssa Ruot, le président de l’organisation en Algérie. Et c’est avec un grand enthousiasme que les deux joueurs comptent s’engager au profit d’enfants démunis au niveau du seul centre qui existe en Algérie, celui de Draria. «Pour moi, ce n’est pas un village, c’est une famille», dira Guedioura qui a déjà agi au profit de ce village, et pour Bouzid, un projet est déjà en tête, il ne va pas perdre beaucoup de temps pour s’y mettre.
L’ambassadrice d’Autriche très contente pour Guedioura et Bouzid
Etaient présentes à cette cérémonie plusieurs personnalités, entre autres le président de SOS village d’enfants en Algérie, Monsieur Gérard Aïssa Ruot et l’ambassadrice d’Autriche en Algérie (l’Autriche est le pays où est née l’idée des villages d’enfants). Tour à tour, M. Gérard Aïssa Ruot et l’ambassadrice d’Autriche ont pris la parole pour dresser un tableau des activités de l’organisation dans le monde et en Algérie, soulignant l’importance de recourir à des personnalités sportives ou autres pour promouvoir l’implantation de plus de villages d’enfants et la nécessité d’agir dans ce sens. L’ambassadrice d’Autriche a remercié SOS village d’enfants en Algérie pour les efforts accomplis (le village de Draria a obtenu 100 % de réussite au baccalauréat), et s’est dit très contente que l’Algérie puisse avoir aujourd’hui ses propres ambassadeurs. Avant de répondre aux questions des journalistes, Guedioura et Bouzid ont apposé leur signature sur le livre d’or de l’organisation, deux signatures qui vont se joindre à celles de grandes personnalités sportives, artistiques ou autres dans le monde entier, qui sont déjà actives sur le terrain.
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Guedioura «C’est une fierté et un grand honneur pour moi»
Lors de la conférence de presse organisée dimanche dernier au Hilton en marge de la nomination de Adlène Guedioura et Ismaïl Bouzid ambassadeurs FIFA de SOS village d’enfants de Draria, le milieu de terrain de Nottingham Forest n’a pas voulu trop s’étaler sur les questions ayant relation avec l’Equipe nationale et la préparation pour la prochaine CAN. Il avait répondu poliment, mais très brièvement, à quelques-unes, non sans faire savoir que l’objet de ce point de presse et de sa présence à cette cérémonie, c’est sa nomination comme ambassadeur FIFA de SOS village d’enfants de Draria et son engagement pour la cause des enfants démunis dans son pays. «Je suis là pour parler de SOS village d’enfants, on aura le temps de parler de l’Equipe nationale dans d’autres occasions», a-t-il tenu à souligner.
«Cela fait deux ans que j’essaie de faire quelque chose pour le village de Draria»
A la question de savoir quel était son sentiment après avoir été nommé ambassadeur de cette bonne cause, Guedioura s’est dit «très honoré de devenir ambassadeur FIFA de SOS village d’enfants de Draria et de pouvoir venir en aide à des enfants dans le besoin». Il a néanmoins tenu à nous dire : «Ce n’est pas aujourd’hui que je découvre ce village, cela fait deux ans que je le connais et que j’agis à son profit. Cela fait donc un bon moment que j’essaie de faire quelque chose pour eux et d’attirer l’attention sur cette noble cause. Aujourd’hui, je suis ambassadeur de ce village, c’est un grand honneur et une grande fierté pour moi, et je pense que cela va me permettre d’être plus actif dans ce sens et que cela va accélérer les projets qui sont déjà en place».
«C’est à côté de la maison de ma grand-mère, ça me permet d’y aller le plus souvent possible»
Le milieu de terrain des Verts connaît donc ce village, il le connait même assez bien comme il nous l’a fait savoir, en donnant une information de taille : «Ce n’est pas loin de la maison de ma grand-mère d’ailleurs, c’est juste à côté, cela me permet d’y aller le plus souvent possible». Ce village de Draria a été d’abord un coup de cœur pour Guedioura. «J’avais envie de faire quelque chose pour ces enfants dès ma première visite. Ce sont des enfants très éduqués, mais ce qui a attiré mon attention, c’est qu’ils sont très heureux là-bas, on a pu leur rendre le sourire et leur donner une vie normale, c’est ce qui me motive à contribuer à cette cause et à me porter dans ce sens. Je sais qu’il y a beaucoup de gens connus qui s’investissent dans ce projet, et je crois que sans ces gens-là, sans nous et sans vous, ces enfants ne pourront pas avoir ce qu’ils ont aujourd’hui», a-t-il souligné.
«Je continuerai à m’investir là-dedans même après ma retraite»
Le joueur reste humble : «Je ne me considère pas comme un exemple pour ces enfants, je ne suis qu’un simple footballeur. Mais ce que j’essaie de faire, c’est de profiter de ma notoriété pour leur venir en aide. Vous savez, moi je n’ai rien à gagner à promouvoir cette action, je le fais par conviction, du fond du cœur, et par plaisir aussi. Moi, j’ai dû cravacher très dur pour arriver là où j’en suis aujourd’hui, et El Hamdoullah, j’ai été récompensé et j’ai beaucoup reçu, mais il faut savoir donner en même temps. C’est un projet qui me tient à cœur, et je vais continuer à le faire même quand j’arrêterai ma carrière». «Je ne fais pas ça pour me donner bonne conscience, il n’y a que Dieu qui peut nous juger», dit-il pour balayer les préjugés d’un revers de la main : «On ne va pas faire rentrer la religion là-dedans, mais j’estime que c’est une bonne cause pour laquelle je vais m’investir à fond, même après ma retraite».
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Bouzid : «Mon premier projet pour le village de Draria, c’est de leur aménager une aire de jeu»
De son côté, Ismaïl Bouzid, connu pour sa générosité, n’a pas hésité un seul instant à dire oui à SOS village d’enfants de Draria pour utiliser son image pour cette bonne cause. «Cela fait plusieurs années que je cherche à m’investir dans des projets en Algérie, et là j’ai vraiment eu un coup de cœur pour ce village d’enfants de Draria que j’ai eu l’occasion de visiter l’été dernier, et depuis, je n’ai qu’une seule envie, c’est de venir en aide à ces enfants qui n’ont pas eu la chance d’avoir une famille comme tous les autres enfants, et je vais tout mettre en œuvre pour bien accomplir cette mission». Le néo-Usmiste a déjà un projet en tête. Lors de sa dernière visite au village, le défenseur des Verts avait remarqué que ces enfants n’avaient pas une aire de jeu. «J’avais joué avec eux au foot, j’ai ressenti chez eux un réel plaisir de jouer mais, malheureusement, ils n’ont pas l’espace qu’il faut. C’est ce que j’avais remarqué, et mon projet pour eux, à court terme, c’est de voir comment développer et aménager une aire de jeu dans ce village pour qu’ils puissent jouer et s’amuser en toute sécurité, c’est la première action dans laquelle je compte m’investir pour ces enfants, et j’ai déjà fait savoir au président que je suis disponible à tout moment», a-t-il indiqué hier en marge de cette cérémonie.
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Tedjar présent
En plus de Adlène Guedioura et d’Ismaïl Bouzid, un autre international était présent dimanche soir au Hilton. Il s’agit de Saâd Tedjar, le milieu de terrain de l’USMA.
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Les enfants de Draria ont offert des cadres à Guedioura et Bouzid
Des enfants du village de Draria étaient présents naturellement à la cérémonie et ne sont pas venus les mains vides. Ils ont offert des présents symboliques aux deux internationaux algériens, des cadres notamment, mais attendent beaucoup d’eux en parallèle pour leur venir en aide. Les enfants n’ont pas raté également cette occasion pour immortaliser le moment avec les deux nouveaux ambassadeurs.
