Une plaisanterie aurait mal tourné dans une villa située à la commune de Gué de Constantine et s’est terminée par la mort d’un maçon, qui avait déclaré à son ami, qu’il a vécu une relation éphémère avec son épouse.
Les détails de l’affaire remontent à la nuit du 26 avril 2008, lorsque l’accusé répondant aux initiales : « S.S », un maçon issu de la wilaya de Sétif travaillait avec la victime, à l’intérieur d’une villa sise à la commune de Gué de Constantine. La victime avait déclaré à son ami qu’il avait passé la nuit avec son épouse (l’épouse du tueur) lorsqu’il s’est rendu à son domicile sis à Sétif, pour lui remettre une somme d’argent envoyée par son époux.
Les mots de la victime ont vivement provoqué son ami, l’incitant à lui donner 18 coups au niveau de la tête, à l’aide d’une pelle. Après avoir commis son crime, le tueur avait pris la fuite vers une destination inconnue, en s’emparant du téléphone portable de son ami défunt.En effet, la disparition du défunt avait suscité une vive inquiétude auprès de sa famille, le fait qui l’a incité à entamer des recherches, dont la première destination était le théâtre du crime.
En outre, la victime avait été trouvée bien noyée dans une mare de sang, souffrant de graves blessures au niveau de la tête.Par ailleurs, l’auteur du crime s’est rendu aux services de sécurité tout en admettant son acte criminel. Ce dernier a affirmé agir au nom de l’honneur.
Au cours de son procès, le tueur a affirmé que son ami avait mis en exergue le sujet de la « trahison conjugale », tout en se focalisant sur son « épouse », à maintes reprises, l’acte qui l’a fait exploser de rage.
