Guardiola se méfie de Belhadj «Al-Sadd, ce sont les contres de son latéral gauche»

Guardiola se méfie de Belhadj «Al-Sadd, ce sont les contres de son latéral gauche»
guardiola-se-mefie-de-belhadj-al-sadd-ce-sont-les-contres-de-son-lateral-gauche.jpg

L’entraîneur du Barça, Pep Guardiola, se méfie du côté gauche d’Al-Sadd où opère Nadir Belhadj. Il a visionné des matchs du club qatari et a constaté que les assauts du «Zaïm», comme le surnomment les Qataris, viennent souvent de ce côté-là.

Lors de sa conférence de presse tenue hier à Tokyo, l’entraîneur du FC Barcelone a parlé de plusieurs choses concernant son équipe. Pep a fait presque le tour de toute l’actualité du club catalan en cette période d’hiver. Mais ce qui nous intéresse, c’est ce qu’il a dit sur le match face à Al-Sadd où évolue notre compatriote Nadir Belhadj. A ce propos, il s’est montré très préoccupé par la forme physique de ses poulains. «Je suis surtout préoccupé par la fatigue de mes joueurs. Certains se réveillent à 3h du matin à cause du décalage horaire», a-t-il affirmé. Sur son adversaire du jour, Guardiola a montré à travers les détails qu’il a donnés sur Al-Sadd qu’il l’a bien étudié.

«Ils sont rapides, athlétiques et résistent bien au pressing haut»

«Jouer une demi-finale pour une équipe du Qatar est très important. Tout le pays les attend. Ils seront hyper motivés et feront tout pour créer l’exploit», explique-t-il. Sur les qualités techniques des joueurs d’Al-Sadd, Pep ajoute : «J’ai remarqué que les joueurs d’Al-Sadd sont très athlétiques et de plus rapides. Ils peuvent jouer avec une défense à quatre ou cinq éléments, mais il faut se méfier de leur contres rapides, leur gaucher latéral est celui qui marque le plus cette tendance.» Quand Guardiola parle du latéral gauche, il veut évidemment parler de Nadir Belhadj. L’Algérien a déjà affronté le Barça quand il évoluait à Lyon, les joueurs catalans le connaissent donc assez bien. L’entraîneur des Blaugrana ne s’arrête pas là, anxieux, il dira : «Les joueurs d’Al-Sadd sont forts dans le jeu de passe et de plus ils résistent très bien aux pressions élevées. Pour pouvoir les battre, il faut vraiment qu’on ouvre le jeu, qu’on joue sur la possession de balle et donner de l’intensité au match.» A. B.