«L’Algérie a con-tribué davantage dans le renforcement de la coopération entre les pays du Maghreb arabe et la rive nord de la Méditerranée», a souligné M. Amar Tou.
«La politique de l’Algérie pour développer ses transports encourage le partenariat et la coopération avec des pays, notamment européens». C’est ce qu’a indiqué hier le ministre des Transports, M. Amar Tou. Il a souligné à titre d’exemple, la coopération algéro-espagnole dans la réalisation d’autorails ou celle avec la France pour la réalisation de tramways dans plusieurs régions du pays.
S’exprimant en marge de la septième Conférence des ministres des Transports de la Méditerranée occidentale GTMO 5+5, M. Amar Tou a souligné que «l’Algérie à contribué davantage dans le renforcement de la coopération entre les pays du Maghreb arabe et ceux de la rive nord de la Méditerranée dans le domaine des transports». Mettant l’accent sur cette rencontre, le ministre a indiqué que «celle- ci a pour objectif d’établir un cadre de concertation et de coopération pour le développement du transport dans cette région, et de contribuer active- ment au processus d’association euro-méditerranéen dans ce domaine». Le ministre a aussi indiqué qu’actuellement «les priorités de cette coopération multilatérale sont notamment le développement du transport ferroviaire». Concernant la taxe carbone imposée par l’Union européenne aux compagnies aériennes survolant son espace aérien, le ministre a fait savoir que l’Algérie ne se sent pas concerné par ces taxes. «Lors de cette rencontre la question de la taxe carbone n’est pas à l’ordre du jour», a-t-il ajouté. Il est à rappeler que cette taxe fait suite à une directive européenne qui oblige toutes les compagnies desservant le Vieux Continent, qu’elles soient européennes ou non, à payer des droits de pollution de gaz et cela à partir de 2012. De son côté, le secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA), M. Habib Benyahia, a affirmé que «les chefs d’Etat maghrébins, qui accordent une importance particulière au développement des transports et de leurs infrastructures, sont favorables à un approfondissement de la coopération avec leurs voisins européens dans le cadre du GTMO 5+5». Pour sa part, la représentante de la Commission de l’Union européenne Mme Patricia Fontaine, a estimé que «la coopération entretenue entre les cinq pays du Maghreb et ceux de la rive nord du bassin méditerranéen (Espagne, Italie, Malte, Portugal et France) est un exemple à suivre » Il est à noter qu’après la présidence de cette organisation par l’Italie, l’Algérie prend le relais. Le programme de travail 2009/2012 défini par le groupe d’experts du GMO5+5 présente un niveau d’accomplissement élevé. Les résultats les plus remarquables sous la présidence italienne sont, entre autres, l’élaboration de l’étude de réalisation du réseau transméditerranéen des transports et l’élaboration du secteur logistique sur la rive sud de la Méditerranée par CETMO. Les travaux de cette réunion se poursuivent en présence des représentants des dix pays membres du groupe ainsi que de la représentante de la Commission de l’UE, le SG de l’UMA et le représentant de l’UPM, qui participent à cette rencontre à titre d’observateurs.
Makhlouf Aït Ziane
2012, l’année de tous les projets
Pour cette année 2012, plusieurs activités planifiées dans le programme de travail sont toujours en cours, notamment celle qui relèvent de la coopération avec d’autres institutions comme le Forum EuromedTransports/CE, le secrétariat de l’UPM et la BEI, et d’autres comme celle sur la formation en transports ou la sécurité de navigation maritime. Le GTMO 5+5 lancera en parallèle, les activités de coordination prévues concernant la gestion des axes autoroutier et ferroviaire transmaghrébins entre les organismes responsables de leur gestion dans chacun des cinq pays du Maghreb, ce qui permettra une interopérabilité totale et une exploitation homogène, du point de vue de la qualité du service prêté à l’usager, et contribuera à donner aux projets une approche plus globale et régionale.
M. A.Z.