Grippe A : Tension sur les pharmacies

Grippe A : Tension sur les pharmacies

Un climat de tension s’est installé avec la propagation de la grippe A et la panique qui s’est emparée des citoyens risque de compliquer sérieusement la tâche des praticiens de la santé dans la perspective d’une évolution très probable de cette maladie en pandémie, a-t-on appris des différentes officines de la Capitale.

Les Pharmacies algéroises observent, en ces temps de crise, une augmentation effrénée de la demande des produis relatifs à la prévention de la grippe A, à l’instar des gels antiseptiques et les masques antigrippaux.

Les pharmaciens crient à la débâcle, ils accusent la cellule de crise installée, dès l’apparition des premiers cas de virus H1N1 dans le monde, de mauvaise gestion de la situation sur tous les plans, notamment, celui de l’information, entraînant l’affolement des citoyens et leur rush vers les officines.

En effet, mis a part les masques antigrippaux qui sont vendus a 25 DA l’unité, les différentes marques de ce fameux gel antiseptique sont absentes dans les officines, a affirmé un pharmacien de Béni Messous.

Ce dernier, a regretté le fait d’avoir alarmé l’opinion publique, tous âges compris, « il aurait été plus judicieux de focaliser les efforts, consentis dans ce sens, sur la prévention et la sensibilisation de la population, ce qui, par ricochet, aurait suscité une meilleure compréhension de la situation par les citoyens et nous aurait évité la rupture de stocks de ces gels à notre niveau », at- il affirmé.

L’État devait penser, à la vaccination des secteurs stratégiques, tels que les personnels hospitaliers, et les corps constitués pour mieux se focaliser sur les citoyens, hors que, on a laissé les praticiens, jusqu’à présent sans vaccin, a déploré une infirmière rencontrée dans une pharmacie.

Par ailleurs, ces derniers (les pharmaciens) tirent la sonnette d’alarme sur une liste ouverte de médicaments ayant trait aux maladies chroniques qui font défaut dans leurs établissements et mettent en garde les autorités de la nécessité d’agir en urgence, pour éviter que cette frange de patients exposés au même titre que les autres au risque de contracter une maladie supplémentaire qui pourrait leur coûter la vie.

On notera la quasi-absence de certains médicaments tels que des antiseptiques réservés aux besoins gynécologique et Amoxyl pour … certains produits à quotas, à l’instar de Adepal et Rowasa.

Kamal Lembrouk

Les Pharmacies algéroises observent, en ces temps de crise, une augmentation effrénée de la demande des produis relatifs à la prévention de la grippe A, à l’instar des gels antiseptiques et les masques antigrippaux.

Les pharmaciens crient à la débâcle, ils accusent la cellule de crise installée, dès l’apparition des premiers cas de virus H1N1 dans le monde, de mauvaise gestion de la situation sur tous les plans, notamment, celui de l’information, entraînant l’affolement des citoyens et leur rush vers les officines.

En effet, mis a part les masques antigrippaux qui sont vendus a 25 DA l’unité, les différentes marques de ce fameux gel antiseptique sont absentes dans les officines, a affirmé un pharmacien de Béni Messous.

Ce dernier, a regretté le fait d’avoir alarmé l’opinion publique, tous âges compris, « il aurait été plus judicieux de focaliser les efforts, consentis dans ce sens, sur la prévention et la sensibilisation de la population, ce qui, par ricochet, aurait suscité une meilleure compréhension de la situation par les citoyens et nous aurait évité la rupture de stocks de ces gels à notre niveau », at- il affirmé.

L’État devait penser, à la vaccination des secteurs stratégiques, tels que les personnels hospitaliers, et les corps constitués pour mieux se focaliser sur les citoyens, hors que, on a laissé les praticiens, jusqu’à présent sans vaccin, a déploré une infirmière rencontrée dans une pharmacie.

Par ailleurs, ces derniers (les pharmaciens) tirent la sonnette d’alarme sur une liste ouverte de médicaments ayant trait aux maladies chroniques qui font défaut dans leurs établissements et mettent en garde les autorités de la nécessité d’agir en urgence, pour éviter que cette frange de patients exposés au même titre que les autres au risque de contracter une maladie supplémentaire qui pourrait leur coûter la vie.

On notera la quasi-absence de certains médicaments tels que des antiseptiques réservés aux besoins gynécologique et Amoxyl pour … certains produits à quotas, à l’instar de Adepal et Rowasa.

Kamal Lembrouk