Annoncées pour intensifier la lutte contre la grippe porcine, les caméras thermiques ne sont pas encore arrivées à l’aéroport international d’Es Sénia où les services de contrôle sanitaire continuent de scruter les visages et mines des voyageurs à la recherche du moindre symptôme : «L’équipage est également sensibilisé sur cette opération : la moindre suspicion de grippe [fièvre, éternuement, yeux rouges…] nous est systématiquement signalée avant même que l’avion n’atterrisse pour que nous puissions nous préparer à embarquer dès que l’avion se pose», affirme une source proche du service de contrôle sanitaire.
Car les passagers ne seront autorisés à débarquer que lorsque le cas suspect est traité par l’équipe médicale, ses voisins immédiats auscultés et les coordonnées de l’ensemble des passagers dûment enregistrées pour le cas où le cas suspect se révèlerait positif.
Même s’il s’est refusé à la moindre déclaration officielle sur d’autres aspects de ce contrôle, la direction de la Santé étant selon lui la seule habilitée à répondre, notre interlocuteur a assuré que le contrôle qui s’effectue avec la plus grande rigueur sera autrement plus efficace avec la réception annoncée des caméras thermiques.
Mais pour le moment, ces caméras, dont on ignore encore le nombre (le directeur de l’Entreprise de gestion de l’aéroport d’Oran, seul habilité à en parler, étant indisponible), ne sont pas encore parvenues…