Cinq nouveaux décès dus à la grippe A ont été confirmés avant-hier, portant à 47 le nombre total de cas mortels enregistrés en Algérie depuis le début de la pandémie.
Par ailleurs, un nouveau «pic» est prévu par les spécialistes dans les jours à venir avec l’arrivée de la vague de froid.
Ainsi l’Algérie enregistre 47 décès sur 746 cas confirmés, indique le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, dans un communiqué. 59 nouveaux cas dont cinq cas mortels, c’est le bilan actualisé durant les cinq jours allant du 26 au 31 du mois écoulé.
Les cinq nouveaux cas mortels concernent un homme de 26 ans résidant à Mahmal (Khenchela), hospitalisé pour syndrome de détresse respiratoire, un homme de 55 ans résidant à Boufarik (Blida) hospitalisé pour syndrome de détresse respiratoire aiguë et qui était suivi pour diabète non insulinodépendant et cardiopathie, précise le ministère.
Le troisième cas, quant à lui, concerne une femme de 25 ans résidant à Blida et souffrant d’une éclampsie sur grossesse à terme, césarisée et mettant au monde un nouveau-né vivant et bien portant.
Le quatrième décès est celui d’un enfant de sexe masculin âgé de deux ans (Blida), hospitalisé également pour syndrome de détresse respiratoire aiguë, alors que le cinquième concerne un nourrisson de sexe masculin âgé de 3 mois (Blida), hospitalisé pour le même syndrome avec convulsions.
S’agissant des cas probables de personnes atteintes de la grippe A, la même source estime que leur nombre sera supérieur à 100 000 cas, et ce, durant le mois passé, contre plus de 70 000 cas en novembre.
La tutelle a souligné, dans le même cadre, que le médicament antiviral, à savoir le Tamiflu, est disponible dans toutes les structures de santé publique, parapubliques et privées et dans les pharmacies pour les personnes présentant un syndrome grippal et présentant une ordonnance.
Par ailleurs, la campagne de vaccination, qui a débuté la semaine passée, touchera en premier lieu plus de 350 000 personnes du personnel de la santé dont 250 000 dans le secteur public. Une campagne qui devrait durer une semaine. Ensuite, ce sera le tour des femmes enceintes, c’est-à-dire le 5 janvier, qui représentent la catégorie la plus exposée au risque. Cette opération sera effectuée dans 8000 centres de vaccination répartis à travers le territoire national.
Karima Adjemout