Grève nationale les 28, 29 et 30 avril !

Grève nationale les 28, 29 et 30 avril !

La Fédération nationale des travailleurs de la poste et des télécommunications des technologies et du numérique a décidé d’entamer à partir du 28 avril 2019, un mouvement de grève de 3 jours, à l’issue de la réunion de son comité exécutif, le 18 avril au siège de la centrale syndicale, où nombre de préoccupations restées en suspens ont été soulevées.

En effet, c’est à l’unanimité que la décision de débrayage les 28, 29 et 30 avril prochains, a été prise par les syndicats d’entreprise affiliés à la Fédération nationale UGTA FNT-PTT réunis en conclave regroupant les membres du comité exécutif, lit-on dans un communiqué rendu public hier. La réunion des délégués syndicaux a porté sur l’examen de la situation qui pèse sur les travailleurs dans le secteur des postes et télécommunications. Au total, 5 points inscrits à l’ordre du jour ont fait l’objet des discussions des représentants des travailleurs du secteur évoquant les différentes actions entreprises en direction de la tutelle pour tirer la sonnette d’alarme sur les revendications socioprofessionnelles.

Autant de questions exposées et rendues publiques par le communiqué qui évoque les différentes correspondances de l’Union nationale adressées à la tutelle dans lesquelles la représentation syndicale revendique « la nécessité de l’ouverture des portes du dialogue », « la plate-forme de revendications exposée par la Fédération nationale des travailleurs d’Algérie Poste et Mobilis ». Ces revendications concernent aussi « la plate-forme des revendications exposées par les syndicats d’entreprise d’Algérie-Télécom et télécommunications numériques ». Le constat dressé par le conseil exécutif de la Fédération nationale concerne aussi le refus du dialogue avec les travailleurs qui a aussi pesé sur la décision des syndicaux de monter au créneau. Le communiqué ajoute que « la tutelle ne répond pas aux revendications réelles et légitimes des travailleurs du secteur ». Dans le même cadre, les participants à la réunion des cadres syndicaux ont insisté sur les « mesures répressives prises par l’administration du secteur à l’encontre des travailleurs et de leurs représentants ». Pour indiquer, « nous déplorons fermement notre ras-le-bol vis-à-vis de l’obstination des responsables à refuser tout dialogue avec le partenaire social ».

Autant dire que les représentants syndicaux du comité exécutif de la Fédération nationale des travailleurs de la poste et des télécommunications des technologies et du numérique ont dénoncé le marasme qui prévaut dans le secteur et le manque de concertation sur les décisions qui engagent le devenir des travailleurs et de leurs entreprises, avant d’affirmer enfin, leur soutien au « hirak populaire qui a brisé le mur de la peur et libéré tout le peuple », mais aussi « libéré les initiatives de l’activité syndicale honnête », a conclu le communiqué.

A. B.