Les travailleurs algériens de la société chinoise, Huawei Télécommunications Algéria SARL, spécialisée dans la fourniture des équipements des réseaux télécoms et le service après-vente ont entamé mardi une » grève illimitée » pour revendiquer, selon eux » leurs droits « , notamment la révision des salaires et l’institution d’une convention collective. C’est ce qu’a indiqué mardi Salim Khalifati , membre de la section syndicale affiliée à l’UGTA .
Au total, c’est pas moins de 90 parmi les 120 employés algériens au sein de cette société qui ont » répondu favorablement » à l’appel de la section syndicale UGTA de Huawei Télécommunications indique le même responsable syndical. « Tant que nos revendications ne sont pas satisfaites, la grève perdurera « ,a-t-il prévenu lors d’une AG extraordinaire tenue au sein du siège de la société.
L’augmentation du salaire de base référencé sur la grille appliquée par les autres fournisseurs télécoms présents en Algérie, est la revendication principale des travailleurs de Huwai Télécommunication Algéria, une société chinoise de droit algérien. Ils réclament aussi une convention collective définissant en détail, les primes et les plans de carrière et de la formation. Les grévistes dénoncent aussi ce qu’ils qualifient de » licenciements abusifs » dont seraient » victimes plusieurs ingénieurs et techniciens sans préavis ni négociations « .
Ils dénoncent aussi la concurrence déloyale de l’entreprise qui fait appel à la main-d’œuvre chinoise, au mépris de la loi algérienne qui interdit cette pratique. D’ailleurs une plainte a été déposée en septembre dernier à l’inspection du travail. L’accès pour les employés algériens, à l’instar des Chinois, aux postes de responsabilité, figure également dans la plate-forme de revendications. La réunion de conciliation qui a eu lieu aujourd’hui n’a pas achevé ses travaux au moment où nous mettons en ligne.
