Gréve du secteur de l’Éducation : Les promesses du ministére

Gréve du secteur de l’Éducation : Les promesses du ministére

Quatorze syndicats de l’enseignement ont décidé de faire grève nationale les 9, 10 et 11 mai, accompagnés de manifestations devant les directions de l’éducation à travers le pays.

Dans un communiqué, les syndicats indépendants de l’éducation ont appelé la famille éducative à se rassembler autour de leurs syndicats et à se préparer à une escalade si leurs revendications ne sont pas satisfaites.

La déclaration portait les revendications éducatives de la famille, notamment l’amélioration du pouvoir d’achat en doublant la valeur du point d’inférence et en rétablissant le droit à la retraite relative, en révisant la loi spéciale et en réformant le système éducatif.

La déclaration a également porté la demande d’intégration des travailleurs professionnels et des fils partagés, la suppression de la gestion conjointe des écoles primaires et leur attachement au ministère de l’Éducation.

Le ministère de l’Éducation s’engage à prendre en charge toutes les préoccupations soulevées dans le secteur

« Lors d’une conférence tenue par visioconférence avec les directeurs de l’éducation des wilayas sur les mouvements de contestations marquant récemment le secteur, le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Ouadjaout, a mis en avant le plein engagement de son secteur à la prise en charge des préoccupations soulevées légalement conformément aux cadres juridiques en vigueur », appelant la communauté éducative à « faire preuve de responsabilité et à adhérer aux efforts de dialogues de manière à assurer la stabilité du secteur au service de l’élève et du savoir.

À ce propos, Ouadjaout a donné des instructions aux directeurs de wilayas pour l’accélération du paiement des droits financiers des employés notamment les nouvelles recrues, les suppléants et les contractuels outre les rappels cumulés depuis 2015 (rappels de salaires et de promotions), rappelant la consécration d’importants montants à cet effet ce qui reflète les efforts de l’État qui accorde un intérêt majeur à la régularisation des dossiers en instance qui seront tous pris en charge au titre de l’année financière 2021 ».

Le même responsable a souligné, par ailleurs, l’impératif de « prendre en charge les diplômés des écoles normales supérieures en tant que produit de formation destiné au secteur de l’Éducation nationale et de veiller à la promotion du personnel via les concours professionnels et les liste d’habilitation dans les différents grades tout en insérant les détenteurs de contrats de pré-emploi et d’insertion sociale en fonction des besoins exprimés », ajoutant que l’opération se poursuit au niveau des directions de l’Éducation.

Le ministre a instruit d’organiser pendant la période allant du 22 avril au 16 mai 2021 (première et deuxième étape) les élections de renouvellement du mandat des comités de wilaya et de la commission nationale des œuvres sociales conformément à la réglementation en vigueur, après la fin de leur mandat légal, notamment dans le contexte sanitaire que traverse le pays et ce pour concrétiser le principe de la solidarité nationale entre les membres de la famille éducative d’une part et assurer la pérennité du service public en cette matière, d’autre part.

Le ministre a appelé « les représentants des organisations syndicales agréées à tenir des réunions périodiques et continues pour concerter et examiner la situation locale que connait le secteur de l’éducation en général, ainsi que les inspecteurs à intensifier les visites au niveau des établissements éducatifs en vue de régler les problèmes soulevées et recourir à l’action de proximité et de sensibilisation pour un accompagnement effectif sur le terrain.

Il s’agit également de coordonner avec l’ensemble des organisations syndicales agréées auprès du secteur et les associations des parents d’élèves suivant un programme visant à inviter l’ensemble des travailleurs de l’éducation, tous grades et corps confondus, à  » faire preuve de sagesse et de retenue que les enfants du secteur n’ont eu de cesse de prouver, et à ne pas céder aux publications anonymes qui, à quelque semaines de la fin de l’année scolaire, tentent de déstabiliser et d’hypothéquer l’avenir de nos enfants ».

Concernant les dossiers à caractère sectoriel commun, Ouadjaout a indiqué que le ministère de l’Éducation nationale « poursuit toujours ses efforts pour examiner et régulariser tous les dossiers », relevant que son secteur « consacre le principe de partenariat social par la tenue d’une série de rencontres régulière avec les partenaires sociaux agréés ».

Après s’être dit convaincu que « l’amélioration de la situation éducative et socioprofessionnelle ne saurait être réalisée que par le dialogue continu et le travail responsable et collectif basé sur la confiance et le respect mutuel », Ouadjaout a affirmé que le ministère « ne ménagera aucun effort pour améliorer telle situation et prendre en charge les préoccupations soulevées par l’ensemble des membres de la famille éducative ».

Il a salué « la conscience collective et le haut sens de responsabilité » auprès des enfants du secteur, tous grades et corps confondus, au regard des efforts consentis pour faire face aux répercussions de la pandémie du COVID-19 et assurer la continuité des études sans recourir à la fermeture des établissements éducatifs tel que observé dans certains pays.

Le ministre de l’Éducation nationale a rappelé que les résultats scolaires du premier semestre de cette année exceptionnelle « en est la preuve de ces efforts et défis en dépit de la situation épidémique régnante.