Marasme au sein du collectif des travailleurs du Tramway d’Alger. Des problèmes sociaux professionnels sont remis sur le tapis alors qu’une grève illimitée a été annoncée depuis dimanche dernier. Elle est effective depuis aujourd’hui.
Les contestataires demandent à la direction d’instaurer des conditions de travail notamment en ce qui concerne la sécurité, le licenciement abusif, la revalorisation des salaires dont certains sont en-dessous du SNMG. C’est-à-dire moins de 18.000 DA.
Parmi les conditions posées par les grévistes pour la reprise du travail est le départ collectif des dirigeants de la Setram, l’entreprise chargée de la gestion et de l’exploitation du Tramway.
Mohamed Salah Zebara, un des coordinateurs du mouvement de protestation a déclaré que « les travailleurs du tramway d’Alger dénoncent les pratiques inadmissibles du staff dirigeant de la société Setram, affirmant poursuivre le mouvement « jusqu’au départ du staff dirigeant actuel.
Il semblerait les choses ne vont pas dans le sens de l’apaisement. Puisque au lieu d’engager des négociations avec le partenaire social, la direction de Setram a décidé de remplacer, les conducteurs gréviste de Tramway par train notamment de Constantine. Une décision qui exaspère d’avantages les protestataires.
Il faut par ailleurs signaler que le service minimum est assuré durant les jours de grève. Puisque 4 voitures sur 9 ont assuré le transport des passagers.
Pour rappel, le capital social de Setram est détenue à 49% par la RATP- El Djazaïr, filiale algérienne du groupe français la Régie autonome des transports parisiens », qui est également chargé actuellement de l’exploitation et la maintenance du métro d’Alger Quant aux 51% restant, ils sont répartis entre l’EMA (15%) et l’Enterprise de transports urbain et suburbain d’Alger (ETUSA) (36%).
Depuis son entrée en service en mai 2012, le tramway d’Alger a transporté 18 millions de passagers. Un moyen de transport de plus en plus prisé à Alger, à Constantine et Oran.
Mahmoud Chaal
